Souci du gouvernement guinéen est axé sur des efforts à mener dans la lutte contre la faim, la malnutrition, la pauvreté et autres calamités en milieu rural et urbain.
C’est ainsi que lors des travaux du conseil hebdomadaire des Ministres du 10 mars 2022, le colonel Mamadi Doumbouya, président du CNRD, président de la transition avait lancé un invité à l’équipe du premier ministre Mohamed Béavogui à mettre en valeur 50 ha en riz par chacun des membres.
Cette action sur la filière rizicole sera coordonnée par la ministre de l’Agriculture et de l’Elevage en vue de procéder à l’identification des superficies valorisables correspondantes aux besoins de la cause afin d’atteindre les résultats tant attendus du quota.
La réussite des activités dans la filière riz souhaitées par le président Mamadi Doumbouya, chef suprême des Armées, nécessite la mobilisation des gros moyens en équipements hydro-agricole et des techniciens des travaux d’aménagement des plaines et bas-fonds, ainsi que de la maitrise de l’eau sous l’œil vigilant de chefs des Départements ministériels concernés par cette initiative présidentielle.
La Guinée, avec ces 6.200.000 ha des terres cultivables disponibles à l’exploitation agricole, on peut espérer que cette programmation de l’autosuffisance alimentaire en production du riz, n’affectera pas le couvert végétal notamment les flans des montagnes, les forêts classées, les ressources en eau, la biodiversité.
Il existe à travers le pays, de la grande superficie pour la production en haut rendement en riz telles que Monchon en région Maritime, Koundian situé dans la Région de la savane, Wansan dans la Région du Fouta ainsi des nombreux bas-fonds très fertiles disponibles en Guinée Forestière qui n’attendent que d’être mis en valeur productive.
Ibrahima Sory Bangoura