Tiraillée entre dans une espèce de triple culture entre la France, la Guinée et le Sénégal, de la ‘’dépression’’ et le témoignage du cœur, Tissou Touré, née Aissatou Diallo livre dans son roman ses problèmes existentiels, son histoire, ses désirs, histoire. Cette œuvre constitue une sorte de thérapie pour l’auteure et de guérison, tout en souhaitant jouir de la vie et ses plaisirs.
L’occasion a été mise profit ce dimanche 24 avril, au compte de la 14ème édition des 72 Heures du livre au Chapiteau du peuple, pour dédicacer son premier ouvrage. Paru aux éditions Harmattan-Guinée, l’ouvrage évoque un certain témoignage, une délivrance en soit.
Pour la circonstance l’auteure Tissou Touré a évoqué les raisons qui lui ont poussé vers l’écriture de ce livre. « J’ai eu des problèmes, je me suis fâchée avec mon père et je suis tombée dans une grosse dépression. A un moment j’avais tout perdu, quand j’allais chercher du travail qu’on me refuse du travail, parce que tout simplement j’ai l’étiquette collée sur moi, parce que je suis la fille d’une telle personne » dit-elle.
Poursuivant son intervention, elle s’est posé une série de questions pour essayer de comprendre son malaise tout en essayant de chercher des solutions. « Dois-je vraiment tout dire ? Dois-je aller au fonds des choses pour qu’on me comprenne ? Aller au fond des choses pour livrer tout ? Suis-je la seule à vivre ce tourment ou est-ce le seul attribut de nous filles et fils de ?
Sommes-nous destinées à n’être rien d’autre que ce prolongement de nos pères qui sans remords seront prêts à nous condamner sans procès pour nos erreurs ? »
Voilà autant de questions que l’auteure se pose. En se sentant incomprise par certains, Tissou Touré souhaite conservé son âme d’enfance en faisant tout pour balayer les contraintes qui nous sont souvent imposés et qui empêchent de rester de grands enfants.
Amara Touré