C’est ce vendredi, 17 juin au lycée Amilcar Cabral sis au quartier Wassakho que les premières épreuves ont été lancées par les autorités préfectorales de Kouroussa. En présence du secrétaire général chargé des collectivités décentralisées, Ibrahima Gbé Kaba, le maire de la commune urbaine de Kouroussa, Mamady 1 Condé, le directeur préfectoral de l’éducation, Mamady Condé et plusieurs cadres de la préfecture.
Sur le plan organisationnel, le directeur préfectoral de l’éducation de Kouroussa a mis en exergue l’appui des autorités préfectorales. « C’est pourquoi vous avez vu les différentes autorités au lancement des premières épreuves. Kouroussa a trois centres selon les profils, nous avons procédé au lancement des épreuves au lycée Amilcar Cabral. C’est le centre qui abrite le plus grand effectif des candidats de cette année avec le profil sciences expérimentales », affirme-t-il.
Par rapport à la sécurité, le DPE de Kouroussa, soutient qu’une lettre d’implication a été adressée aux services de la sécurité à savoir la gendarmerie, la police et le camp « C’est le camp qui garde même les sujets et chaque matin nos représentants s’y rendent pour prendre des sujets afin de les déposer aux différents centres de la préfecture de Kouroussa. Donc, il y a la présence de la sécurité », rassure -t-il.
Selon, le DPE, Mamady Condé, le nombre de candidat au baccalauréat unique à Kouroussa, est de 436 candidats, dont 135 filles, répartis en trois centres.
« J’invite les candidats au courage. Ils doivent savoir que le programme qu’on est en train de dérouler va dans leur avantage. Ils doivent s’inscrire dans ce tableau pour que le changement que nous souhaitons soit amorcé dans leur propre intérêt, qu’ils ne doivent pas se laisser faire », souhaite-t-il.
De son côté, le Secrétaire général chargé des collectivités décentralisées, Ibrahima Gbé Kaba, a invité les candidats à aborder les sujets dans le calme, la sérénité et la confiance en soi. « Ils doivent rester très sereins avec les surveillants. Car toute tentative de fraude est éliminatoire et même équivaut à une prison. J’encourage les candidats. C’est un message qui traduit la politique du gouvernement de la transition sur le terrain. Autrement dit, il ne serait permis à aucun candidat de passer à côté », conclut-il.
Ibrahima Sory Bangoura
Envoyé à Kouroussa