En cette période des grandes pluies en Guinée, la Capitale guinéenne est submergée par des tas d’ordures qui ne disent pas son nom. Des montagnes d’ordures entassées en des lieux de retrouvailles sans oublier les caniveaux qui par endroits, est presque bouché. Un comportement malsain par certains citoyens qui profitent de l’arrivée des grandes pluies pour jeter ou laisser des déchets dans les caniveaux. Ce manque de civisme, contribue beaucoup à la dégradation de notre environnement.

Appelée autrefois la perle de l’Afrique de l’Ouest, aujourd’hui, la Capitale guinéenne est l’une des capitales la plus salle de la sous-région voire même du monde.

Submergée dans une insalubrité progressive, la Capitale Conakry reste de nos jours invivables par le comportement de certains de ces fils.

De la Commune de Kaloum jusqu’à la Commune de Matoto en passant par la Commune de Dixinn, Matam et la Commune de Ratoma, l’atmosphère est toujours la même. Une triste réalité qui s’explique par la présence des déchets dans les différents coins et recoins et même les quartiers difficiles ou inaccessibles. Ce qui rend même la circulation très difficile à cause des eaux usées, la circulation des eaux de ruissellement dans les caniveaux pendant les grandes pluies.

De nos jours, certains endroits de nos quartiers, la circulation routière n’est pas fluide. Car, des véhicules, les motos et même les piétons sont bloqués.

Il faut rappeler que les ordures sont déversées n’importe comment dans nos caniveaux, comme dans les rues. On ne se soucie plus de l’inconvénient.

Interrogés sur la question, certains citoyens estiment qu’il faut l’implication forcée de l’Etat. Pour rendre cette capitale plus propre, il faut des PME responsable pour nous débarrasser des ordures dans notre capitale. Mettre en place des solutions draconiennes et surtout faire savoir à l’ensemble des citoyens que le civisme doit primer sur tout.

Aïssatou Camara, commerçante au marché de Coléah : « Actuellement rester à Conakry, c’est vraiment difficile surtout à cette saison des grandes pluies. Autrefois, Conakry était la perle de l’Afrique de l’Ouest, et maintenant voire cette belle capitale dans l’insalubrité, c’est décevant de la part de certains citoyens et aussi le manque de responsabilité de nos autorités ».

Poursuivant, elle dira « A Conakry, il y a un laissé et aller faire, la population manque du civisme. Pour avoir une Capitale propre, accueillante et attirante, il faut avoir la bonne manière. Eduquer les citoyens, leurs  faire savoir que les caniveaux, les espaces vides, les coins et recoins ne sont pas indiquer pour jeter les ordures.

J’invite aussi l’Etat à prendre des dispositions tout en trouvant aussi des solutions pour éradiquer ce phénomène qui nous inquiète tous les jours. Mettre sur pied une usine de transformation des ordures et placer à chaque carrefour des poubelles pour qu’enfin notre Conakry retrouve son nom d’antan », a-t-elle précisé.

Pour renchérir de plus, Amadou Oury Bah, enseignant : « Pour moi, c’est l’irresponsabilité de nos certains chefs. Si toute fois les dispositions ne sont pas prises par les dirigeants, comment voulez-vous que la Capitale Conakry soit parmi les capitales les plus propres de l’Afrique où du monde ? Non, on n’aime dire souvent, ‘’vouloir c’est pouvoir’’.

Donc, pour rendre une Capitale propre ce n’est pas de la Mamaya, il faut mettre des mesures en place et inviter les citoyens à le faire respecter. La Capitale Conakry ne mérite pas d’être sale comme ça sous les yeux de ces dirigeants.

Il y a un manque total civisme de part et d’autre surtout à cette saison des grandes pluies. Donc, il faut que les guinéens en général sachent que seuls nous les guinéens pourront rendre cette Capitale propre et attirante.

Je lance un appel à l’endroit de nos responsables, d’être à l’écoute de sa population et surtout prendre des bonnes décisions pour mettre fin à ces comportements malsains de nos certains citoyens », a conclu Alpha Oury Bah.

Ibrahima Sory Bangoura