Aissa Diaby, est une jeune réalisatrice franco-guinéenne de 28 ans, formée dans le cadre de l’école audiovisuelle. Elle est actuellement mentorée au programme de production cinématographie et audiovisuelle du collectif 50/50 et de Netflix. Sa première court métrage, douleur silencieuse, produit en février 2022 par le collectif tribadons a été inscrit au short filme.

Passionnée de cinéma africain depuis toute petite, Aissa Diaby a réalisé une première série documentaire nommée ‘’Welcom to Conakry’’ qui présentait la Capitale guinéenne autrement.

La jeune pépite très engagée dans les causes féminines, Aissa Diaby entend bien apporter plus de diversité et d’inclusion dans le cinéma et l’audiovisuelle français et africain.

A l’entendre parler, « en tant que cinéaste noire, on ne peut pas comprendre que la plupart des films, lorsqu’il s’agit de montrer des noirs à l’écran parlent très souvent de sans-papiers, d’immigration ou de la misère dans les banlieues. Il est vraiment important que l’on soit présent dans ce genre d’instance, pour que la question de la diversité et de l’inclusion devienne systématique et transversale », a telle ajouté.

La jeune réalisatrice, Aissa Diaby de poursuivre : Il est vraiment important que l’on soit présent dans ce genre d’instance, pour que la question de la diversité et de l’inclusion devienne systématique et transversale.

C’est donc, un honneur d’être aux côtés des cinéastes : Barbara Balestas Kazazian, Antoine Barraud, Thomas Bidegain, Malik Chibane, Catherine Corsini, Frédéric Farrucci, Aurélia Georges, Elisabeth Jonniaux, Vergine Keaton, Cédric Klapisch, Sylvain Pioutaz, Romain Cogitore, Axelle Ropert, Thomas Salvador, Pierre Salvadori, Claire Simon, Eléonore Weber, Zoé Wittoch, pour défendre avec conviction la création indépendante et l’exception culturelle française, a-t-elle conclu.

Ibrahima Sory Bangoura