Sous l’égide du système des nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), l’atelier régional de finalisation et validation de la cartographie des structures de prise en charge des troubles liés à l’usage de substances dans les pays francophones de l’Afrique de l’Ouest a été lancé ce mardi 15 novembre à Conakry, regroupant 8 pays francophones de l’Afrique de l’Ouest.
Dans cette atmosphère cordiale, plusieurs personnalités et experts de la Guinée et de la sous région se sont massivement mobilisées pour mettre en œuvre une politique commune en vue d’endiguer le trafic de drogues.
Face à cette menace, le Directeur général de l’Institut itinérant de formation et de prévention intégrées contre la drogue et autres conduites addictives ( IIFPIDCA) Dr Thierno Bah a décrit particulièrement le contexte de cette rencontre. « Malgré l’absence d’une étude situationnelle sur le phénomène de drogue en Guinée, l’ensemble des acteurs politiques, de la société civile, de santé, de l’éducation, des forces de défense et de sécurité s’accordent sur le fait que le la drogue existe effectivement en Guinée, en témoignent les quantités énormes de drogues introduites et saisies ces derniers mois sur notre territoire faisant d’elle, un pays de transit utilisé par des narcotrafiquants comme voie de passage vers les marchés européens » dit-il
De son côté, le secrétaire général chargé des services spéciaux contre les crimes, Monsieur Koné a mis l’accent sur les conséquences néfastes auxquelles l’humanité est confrontée.«depuis des années, l’humanité toute entière fait face au problème épineux de drogue, mais ne cesse de progresser malgré les moyens et les stratégies adoptés pour limiter ces conséquences négatives sur la santé des populations, sur la stabilité des institutions démocratiques et le développement socio-économique des États. Le présent travaux qui se tient après ceux de 2021, suivant les recommandations de l’ONUDC et l’OMS sont les signes évocateurs dans la lutte contre la drogue » a-t-il indiqué.
Un contexte dans lequel, la prévention est la réponse appropriée à la réduction de la demande de drogue dans notre pays.
Des échanges fructueux allant dans le sens d’une politique d’intégration élargie entre les acteurs seront largement débattus au cours des travaux.
Amara Touré