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Procès du 28 septembre : La réaction croisée des avocats après la première audition de Dadis

Le premier passage de l’ancien homme fort de la Guinée, le Capitaine Moussa Dadis Camara à la barre, ce lundi 12 décembre 2022, n’a rien laissé sur son passage.
Au niveau du collectif des avocats de l’ex aide du camp du président Dadis, Toumba, l’on pense déjà à la perdition de l’ancien président. Selon Me Lancinet Sylla, « capitaine Moussa Dadis dit des contrevérités » en ne reconnaissant pas « que Toumba fait partie des éléments qui l’ont porté au pouvoir ».
 » Il se trouve que lui-même il a reconnu que Toumba fait partie des éléments qui l’ont porté au pouvoir. Donc, qu’il vienne soutenir le contraire, ça veut dire que le président Dadis est en plein dans les contrevérités. Il fait des contrevérités un moyen de défense, et cela ne marchera pas. Nous avons dit la dernière fois que l’ancien président de la République de Guinée, capitaine Moussa Dadis camara et sa défense sont en perdition.
La stratégie de défense est mise en mal depuis la sortie de Toumba », a déclaré Me Lancinet Sylla.
Le dernier mot de Dadis à Toumba après le tir contre lui : « Eh Dieu,… »
Chez le camp adverse notamment celui des avocats de Capitaine Moussa Dadis Camara, l’on s’inscrit dans une logique de confiance, car leur client « participe à la manifestation de la vérité ». Pour Me Almamy Samory Traoré, « les personnes qui seront citées, nous ne nous opposerons pas à leur comparution.
« Aujourd’hui, le président Dadis a décidé de livrer sa part de vérité au peuple de Guinée sur ce qui s’est réellement passé, parce que cela fait 13 ans qu’il était en exil forcé du côté du Burkina-Fasso.
Il a toujours voulu que ce procès ait lieu, et la semaine dernière lorsque le dossier a été renvoyé, les gens avaient estimé qu’il avait peur de la procédure, mais il faut qu’on sache que parmi tous les accusés qui ont défilé à la barre, personne n’a dit que le président Dadis l’a envoyé au stade. Et cela est très important parce que, ce qui est en train d’être recherché, c’est la responsabilité individuelle de chaque accusé« , explique Me Almamy Samory .
Ibrahima Sory Bangoura
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