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Société : Échos de nos marchés A quelques semaines du début du mois saint de ramadan, en République de Guinée les denrées de premières nécessités connaissent une flambée à certains niveaux.

Malgré, qu’il y a une  amélioration à certains niveaux, et d’autres en abondance à un prix acceptable.
Pour vérifier cela, notre reporter a rencontré certains citoyens dans ces différents marchés de la Capitale,Conakry.
De son côté, Mayeny Soumah, vendeuse au marché de Matoto :  » Franchiment, il y a une petite variation au niveau des prix. Surtout des légumes, qui par moment sont en abondance. Quand aux produits importés, pas de changement sur des prix. Si l’ État ne prend pas des mesures contre les gens qu’ils ne veulent pas respecter la loi, ça deviendra de la pagaille comme toujours.
Donc, j’invite les autorités à prendre des dispositions drachoniennes pour mettre fin à ce comportement malsain de la part de certains commerçants « .
Pour cet autre, M’Mah Cissé, ménagère : » Comme dans le passé, nous avons toujours lancé nos cris de cœur. J’espère qu’il n’est point tomber  dans de bonnes oreilles. Je ne sais pas, c’est quoi, le changement? Nous souffrons toujours. La majorité des dépenses de la famille en République de Guinée est  supportée par les femmes.
J’ai plus de 3 grands enfants qui ont terminé les études, ils sont au chômage par faute d’emploi dans le pays. Les petits enfants sont aussi dans les écoles privées qui sont  à ma charge. Mon époux est malade  depuis plusieurs années. Toutes les charges familiales pèsent sur ma personne. Nous sommes dans une transition, ce gouvernement de transition devrait être très fort et de ne pas faire plaisir à quelqu’un.  Ils sont juste là pour arranger et non pour déranger,  ils doivent créé beaucoup d’emploi pour la jeunesse.
Nous souffrons comment et nous  ne savons plus sur quel se vouer « .
Mamadou Djouma Diallo, commerçant :  » Ces augmentations des prix s’expliquent de plusieurs manières. Aujourd’hui, se porte mieux, mais le pannier de la ménagère souffre. Je crois c’est un manque de volonté de la part de tous les acteurs qui sont impliqués dans le secteur.
Les gens accusent les commerçants sans le savoir. C’est une chaîne que nous  devrons tous chercher à régler du départ d’un produit jusqu’à la livraison finale. Dieu merci, on parle du plafonnement des prix dans les marchés, nous souhaitons que cela entre en vigueur le plus vite que possible.
Le marché de Madina, dans la commune de Matam:
Le sac du riz de 50kg se négocie entre 260.000gnf et 280.000gnf.
1kg de riz étuver :7.000 gnf et 7.5000gnf
20L d’huile de palme :310.000 gnf
20L d’huile végétale : 3000.000gnf
Le sac de farine de 50kg: 380.000gnf
Le kilogramme de viande :60.000gnf
Le carton de poisson se négocie entre 700.000gnf et 850.000gnf.
Le carton de poisson se négocie entre 700.000gnf et 850.000gnf.
Le marché de Bonfi ,dans la commune de Matam:
Le sac de riz de 50kg se négocie entre :
270.000gnf et 280.000gnf
1kg de riz étuver entre :
7.500gnf et 8.000gnf
20L d’huile de palme : 310.000gnf
20L d’huile végétale : 305.000gnf
Le sac de farine de 50kg : 375.000gnf
Le sac de sucre de de 50kg:380.000gnf
Le kilogramme de viande :60.000 gnf
Le carton de poisson entre: 750.000gnf et 850.000gnf
Le marché de Matoto, dans la commune du même nom
Le sac de 50kg de riz se négocie entre:
270.000gnf et 290.000gnf
1kg du riz étuver : 8.000gnf et 8500gnf
20L d’huile palme :300.000gnf
20L d’huile végétale :310.000gnf
Le sac de 50kg de sucre :380.500gnf
Le sac de 50 kgde farine : 385.000gnf
Le kilogramme de viande :60.000gnf
Le carton de poisson entre :
850.000gnf et 900.000gnf.
Lansana Camara 
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