La cérémonie a eu lieu lundi, 27 février, à travers une conférence de presse par rapport animée par les organisateurs. Ce, pour édifier le public et les participants sur des activités prévues par le festival.
La cérémonie a eu lieu au Centre Culturel Franco-guinéenne sis au pont 8 novembre, dans la Commune de Kaloum à Conakry en présence de plusieurs personnalités. Elle était placée sous le thème  » Breaking au service du  vivre ensemble « .
Le président du festival Hip-Hop Faré, Mamadi Manigbé Camara a décliné la particularité de la tenue dudit festival de cette année à travers des panels qui seront programmés et de la formation.
Un panel qui devra permettre aux anciennes générations de danseurs d’échanger avec la nouvelle génération.
Pour la même occasion, le président du festival Hip-Hop Faré, Mamadi Maningbè Camara « Bems » a également fait cas de l’importance de la danse hip hop qui, selon lui, est l’epanouissement et le développement.
« J’apprécie le ministère de la culture, qui n’a ménager aucun effort pour la suite de cet événement qui tient à cœur la jeunesse consciente de notre pays.
Mon objectif, c’est de contribuer pour la Guinée en ma manière. Pour moi, c’est l’essentiel. Il faut que les médias guinéens soient engager et motiver à accompagner l’évènement à sa juste valeur pour redonner de la motivation à nos artistes à mettre leurs grains de sel dans la promotion de notre culture qui est une terre de culture depuis belles lurettes » a dit M. Camara.
Présent à la cérémonie, le champion du Sénégal, Pape Salif Diémé « Bboy Pape  » a exprimé sa saitsfaction d’avoir participé à cette 8ème édition du festival Hip-Hop Faré organisé en Guinée.
« C’est ma première fois de venir en République de Guinée. Un beau pays mais surtout un pays hospitalier témoin de beaucoup d’activités culturelles.
Je félicite les organisateurs, mais surtout sont président, qui a toujours voulu que je sois à ses côtés.
Donc, je demande aux danseurs guinéens de travailler dur. Car, c’est  seulement le travail qui te rend fort et qui te paie » précise Pape Salif.
Dans la même dynamique Pape Salif Diémé a noté que le Sénégal et la Guinée sont deux poumons dans un même corps. La danse sénégalaise et la danse guinéen dit-il est presque la même. C’est pourquoi, je ne manquerai pas de dire que c’est la danse Hip-Hop Faré qui gagne.
Pour Djoumu du groupe de danse Pokémone Gnakry, cette organisation est une fierté de revoir encore la danse Hip-Hop Faré. Raison de plus pour lui de  remercier les invités qui sont venus du Sénégal pour partager leurs expériences avec les danseurs guinéens. Car, pour lui, la danse est un moyen de communication.
« C’est pourquoi, les danseurs sénégalais sont là pour échanger avec ses homologues guinéens. Il aura beaucoup de groupes de danse qui vont faire le show » a-t-il noté.
Vue l’importance que cela va apporter à notre pays en matière de visibilité et de la réorganisation de la danse hip hop faré d’accepter de venir et de se former avec les autres danseurs d’autres pays pour pourvoir mettre la danse hip hop faré de notre pays en première ligne. « Pour cela, nous invitons tout le monde à venir massivement pour nous  soutenir à ce Battle qui se tiendra le 4 mars prochain au CCFG et de la presse publique et privée de la place de nous accompagner. Car, cela contribue d’avoir beaucoup de visibilité sur la cérémonie » a-t-il conclut.
Ibrahima Sory Bangoura