La zone de Kagbelèn, dans la préfecture de Dubréka abrite plusieurs unités industrielles. Il y a toutes sortes d’usines.
Il y a des usines de fabrication de ciments, de tôles, farines, gaz, fer à beton pour ne citer que cela.  Mais, en dépit d’une pléthore massive d’unités industrielles, certaines riverains de cette localité vivent non seulement dans la précarité  mais aussi avec beaucoup de risques sanitaires.
A Kagbelèn, une quinzaine d‘usines y sont installées. Dans un pays normal, les habitants de cette localité devraient être parmi les plus riches du pays. Mais, hélas ce n’est pas le cas. Bon nombres parmi eux se plaignent et dénoncent de façon permanente les effets nuisibles que produisent de façon continue de ces unités industrielles.
En plus des effets sur la santé de la population, il y a aussi la pollution de l‘environnement qui  occasionnent le tarissement de certains puits dans la zone.  A ceci s’ajoute, l‘absence d’actions du développement en faveur de la communauté de la part de ces usines.
Une situation que le chef de quartier de Kagbélén-Plateau, Hasmiou Camara, dénonce : “l‘installation de ces usines ici à Kagbelèn-Plateau a des effets néfastes. Si je savais qu‘on allait installer ces usines pareilles ici, je n‘allais pas acheter un terrain et le construire pour y  habiter. Parce que ça tue la population à petit feu. Quand vous regardez les tôles, elles sont couvertes de couches de poussières. Il y a des usines partout. Nous déplorons également que le recrutement se fait à  leur discrétion.
Cependant, nous avons des jeunes qui n‘ont pas d‘emplois. Nous demandons à l‘Etat d‘intervenir  auprès  d’une ces unités industrielles pour pouvoir nous dédouaner devant la population qui pense que nous recevons de l‘argent de la part des responsables de ces usines. De même, nous lançons un appel aux responsables de ces unités de venir rencontrer les responsables du quartier pour pouvoir exprimer leurs besoins”.
Ibrahima Sory Bangoura