Né en 1943 en Guinée précisément dans la préfecture de Kankan en Haute Guinée, Sékou Kaba s’est éteint le 15 avril 2023 laissant derrière lui 8 enfants dont 1 garçon. Une cérémonie funèbre a été organisée par le département de la culture en sa faveur à l’hôpital ignace Deen où il a reçu le dernier hommage.
Pour rappelle, après ses études secondaires, Salifou Kaba, va s’orienter à l’école régionale de Kankan oû il sort avec le Certificat d’Aptitude Professionnel (CAP), section manuelle, option ébénisterie. Fan de la musique depuis son jeune âge, il lie l’amitié avec feu Aboubacar Demba Camara, qui a été son compère à la section vocale du groupe Bembeya Jazz de Beyla. Un groupe au sein duquel le défunt passera toute sa carrière musicale qu’il a intégré grâce au guitariste Sékou Diabaté communément appelé Sékou Bembeya.
Son ami d’enfance, Sékou le gros se souvient de l’illustre disparu.
« Depuis leur engagement au sein de l’orchestre Bembeya Jazz de Beyla en juillet 1961 jusqu’au 31 mars 1973, c’est la date du terrible accident à Dakar qui a coûté la vie à Aboubacar Demba Camara qui lui à séparé de Salifou Kaba. Un duo qui a permis d’obtenir les victoires les plus déterminantes de sa carrière avec un bilan éloquant enregistré grâce à la créativité de tous ,mais aussi la volonté de réussir qui animait l’ensemble des membres du groupe Bembeya Jazz national.
Sékou Kaba, notre regretté disparue, fait partir désormais des fils de ce pays qui ont choisi de donner leur vie pour l’honneur et la grandeur de leur patrie, la République de Guinée », a-t-il affirmé à titre de témoignage.
Consterné par la mort de son père, le fils du défunt, Karamoko Kaba note: « C’était un bon père de famille pour nous, un père exemplaire qui n’avait qu’un  souci majeur, la bonne éducation et la réussite de ses enfants. Également, à son époque, une icône de la musique Guinéenne dont l’objectif était de vendre l’image de notre pays, dans la sous région Ouest-Africaine, du continent et dans le monde. Ce qui lui a permis d’avoir un passé glorieux à travers la musique. Et, il nous a toujours dit, qu’ils ont œuvré dans la paix ,l’entente et surtout dans l’union », dira t-il.
« Je profite donc, pour remercier le gouvernement guinéen à travers le ministère de la culture et du tourisme qui n’ont ménagé aucun effort pour le bon déroulement du symposium » a conclut Karamoko Kaba.
Ibrahima Sory Bangoura