De nos jours, les grossesses des jeunes filles en milieu scolaire est devenu monnaie courante en République de Guinée. Ce phonème contribue à la déscolarisation de ces  jeunes filles . C’est le cas dans la préfecture de Teliméle, dans la région administrative de Kindia où on constate environ une cinquantaine de  jeunes filles qui ont abandonné  les études à cause de ces grossesses.

Des rêves de plusieurs jeunes filles brisés en mille morceaux: « j’ai abandonné l’école, parceque  je suis tombée enceinte. J’ai été enceinté par mon camarade de classe. Après mon accouchement,  j’ai pas puis retourner à l’école, vu que j’avais déjà un bébé en main et j’avais honte de voir mes amis. Je voulais être avocate, mais j’ai pas puis réaliser mes rêves ». Nous confie Mariama sadjo Diallo âgée d’une dizaine d’ année et élève en 9éme année au collège Kolly.

Malgré les nombreuses séances de sensibilisations sur les contraceptives, certaines élèves sont sexuellement actives, mais ne prennent aucune précaution pour prévenir les grossesses. Ainsi des milliers de cas de grossesses sont enregistrées tous les ans en milieu scolaire. Et la plupart parmi elles ne sont pas mariées.

D’autres jeunes filles profitent de l’école pour se voir avec leurs copains.

C’est le cas de Oumou Hawa  Bah, élève en 8eme année dans le même collège. « je me  voyais toujours avec mon petit ami à l’école. Mes parents ‘acceptaient pas que je sors quand je quitte à l’école. Du coup je profitais de mes moments de cours pour aller le voir. c’est dans cette circonstance que je suis tombée enceinte. Et depuis lors j’ai pas puis aller à l’école. Toute ma famille ma abandonnée . Et on ma chasser de l’école vu que j’étais pas mariée. »

Pour la majeure partie des filles qui tombent enceinte finissent par abandonner l’école. Peu d’entre  elles ont la chance de continuer. Donc, j’invite les jeunes filles de prendre beaucoup soins de leur mode de vie. Car, de nos jours, il n’y a plus d’enfants.

 

Adama Telly Bah