C’est ce mercredi, 24 mai à l’Institut de Recherche de Linguistique Appliquée (IRLA), sis à Taminataye dans la commune de Kaloum que s’est tenue une formation sur l’apprentissage des langues nationales.  Avec le thème « la maman et les langues maternelles « .
L’objectif de cette rencontre pour que chaque guinéen puisse écrire, lire et parler dans sa propre langue.
D’entrée, Mariama Dalanda Diallo, gérante se dit qu’en tant que mère de trois enfants, qu’elle est très fière d’être là. Car, c’est un thème très intéressant pour la culture de notre beau pays  la République de Guinée. Mais,  surtout, il s’agit de l’avenir de nos enfants.
Aujourd’hui,  la langue nationale, il ya ce complexe que les gens ne parle pas et n’arrive même pas à apprendre à leurs enfants que ça soit ici ou à l’international,  et c’est ça qu’on doit éviter.  Parce que,  la langue va au delà du parler.
Pour Mariama Dalanda Diallo, si tu entend une personne, c’est sa culture. Donc, il faudrait pas privé ça de tes enfants.
J’invite les mamans à bien parler la langue nationale à leurs enfants. Car, c’est culturel et il ne ferons qu’apprendre de plus.
Par ailleurs,  le directeur général de l’IRLA Dr Mohamed Bintou Keïta, affirmera que L’IRLA a initié depuis quelques temps une rubrique dans sont programme, le plan d’action opérationnel, le mercredi scientifique.
L’objectif, c’est de chercher des chercheurs, des infliensseurs, des décideurs, des acteurs du premier plan à venir parler dans des débats et pourquoi ne pas venir discuter sur des sujets de société et surtout faire la promotion de nos langues maternelles.
Nos langues sont capables d’exprimer la science, la technique et plein de choses. Il faut que cela soit clair pour nous. Aujourd’hui, en République de Guinée, toutes les langues sont menacés. Mais,  les femmes sont au premier rang par cette menace, c’est pourquoi, il y’a beaucoup de femmes que les hommes  dans la salle. Les femmes sont bien placés pour nous parler le rôle de la langue maternelle .
En outre,  le DG de l’IRLA,  met l’accent sur des préalables.
Il faut valoriser nos langues et nous comptons faire la campagne de vulgarisation,  vulgariser l’alphabet harmoniser. Notre objectif, que chaque guinéen puisse écrire, parler et lire dans sa propre langue.
Donc, cette rénovation culturelle qu’on n’est en train de mené va nous conduire sûrement à l’indépendance culturelle. La construction de l’être humain devrait être le premier objectif de tout guérisons.
Faire la promotion de nos langues, c’est commencé le véritable développement de notre pays.
Ibrahima Sory Bangoura