Le processus électoral tel qu’il est lancé peut entrainer de gros problèmes dans le football guinéen. Inéluctablement nous irons vers un autre CONOR si le processus électoral est bâclé ou si tous les contentieux déposés à la commission de recous ne sont pas évacués. Actuellement, la commission électorale de recours a enregistré sept (7) recours sur les huit (8) ligues concernées. Ces contentieux peuvent entrainer de gros problèmes. La ligue de Conakry aussi connait les problèmes avec l’annulation ou le report de l’élection à Kaloum.
Un autre gros souci pour la commission électorale de recours c’est la plainte faite contre la liste d’un candidat. Les éléments fournis dans cette plainte, pose un gros problème de moralité concernant la tête de liste. En validant celle-ci, la commission électorale de recours exposerait le pays selon des observateurs, à un gros danger au regard de la fiabilité des preuves. La Fédération Guinéenne de football ne peut visiblement être gérée par l’un des candidats en lice. Il ne faut pas aussi perdre de vue, que si la commission électorale de recours annule une liste, le candidat qui porte celle-ci peut déposer un recours auprès du TAS (tribunal arbitraire du sport). Le football guinéen est donc dans une situation où la commission électorale de recours ne doit être guidée que par les textes, rien que les textes. Enfin, le récent « conflit » entre le ministère des sports et le CONOR n’est pas de nature à arranger les choses, s’il dégénère, il peut entraîner une crise qui déboucherait certainement sur la mise en place d’un autre CONOR. En conclusion, la balle est dans le camp de la commission de recours, qui nous vous rappelons est une commission indépendante. L’avenir du football guinéen se décide et est entre les mains de cette commission.
Ibrahima Sory Bangoura