C’est dans la salle de conférence de SOS village d’enfant au bureau national sise à Yattaya, dans la commune de Ratoma que s’est tenu du 26 au 27 décembre 2023 un atelier de formation.
Sous le thème ’’les violences basées sur le genre ’’.
C’était en présence de l’inspectrice régionale de la promotion féminine de l’enfance et des personnes vulnérables, Sarah Kondé, accompagnée de Néné Maïmouna Camara, chargé des protections des enfants à l’UNICEF, N’Finie Sylla, coordinatrice de la protection des enfants à Conakry et les cadres de ladite direction.
Selon les études sur les violences basées sur le genre en République de Guinée comme partout dans le monde dénotent son ampleur et la gravité de ses conséquences sur la vie des victimes et le développement durable des pays. Il se dégage de la quasi-totalité des études sur la violence dans la vie quotidienne que, dans la plupart des cas, elle concerne d’abord les femmes.
En effet, la violence est l’un des facteurs les plus significatifs de l’inégalité entre les sexes. C’est pourquoi toute politique de lutte contre la violence dans la vie quotidienne doit prendre cette dimension en considération.
D’entrée Mayi Cissé, participante : nous avons suivi avec intérêt cet atelier de deux jours de formations, au cours de laquelle nous sommes outillées et capable de distinguer et de décider les moyens nécessaires pour lutter contre les violences basées sur le genre.
Donc, c’est avec beaucoup d’intérêt que nous avons suivi les différents intervenants. C’est un moyen pour moi de véhiculer un bon message à l’endroit de nos citoyens. C’est à travers de cet atelier que j’ai suis que notre pays, la République de Guinée est placé deuxième derrière la Somalie concernant les VBG de toutes types, et là c’est une situation qui est vraiment désagréable que nous l’apprenons à travers le mal que cela fait.
Car, c’est un fléau que nous devrions combattre en tant que journaliste. Donc, c’est un moyen d’aider les autres à combattre ce mal qui a pris de l’ampleur chez nous.
De son côté, Nènè Maïmouna Camara, chargé de protection des enfants à Conakry : aujourd’hui l’UNICEF est entrain d’accompagnés le gouvernorat de la ville de Conakry précisément l’inspection régionale de la promotion féminine et de l’enfance dans le cadre de la lutte contre les violences basées sur le genre.
De nos jours, la thématique la plus abordé est la lutte contre les MGF, c’est un fléau qui frappe toute la Guinée.
Nous avons décidé d’impliqué les médias, parce que, c’est des portes de communication et une grande porte de sensibilisation.
Selon Nènè Maïmouna Camara, notre objectif c’est de vous outillées en fonction de la thématique pour que vous puissiez nous aider à sensibiliser la communauté, la population dans le cadre de la lutte contre les MGF.
Donc, l’UNICEF à des projets pour la Base-Guinée, c’est-à-dire la capitale Conakry, la région de Boké et de Kindia.
Pour Mme l’inspectrice régionale de la promotion féminine et des personnes vulnérables, Sarah Kondé : nous avons réunis pour deux jours les médias et les assistants spéciaux, c’est pour parler d’un problème très important. Un problème qui nous interpelle tous les jours, à savoir les violences basées sur le genre.
Donc, ces deux jours d’échanges, c’est pour parler des problèmes de violences que subissent les femmes et les enfants. Nous voulons donc échanger, accompagné et sensibiliser pour qu’enfin qu’on puisse trouver une solution idoine pour mettre fin à ces fléaux qui gangrène notre société.
Nous voulons l’accompagnement des hommes de médias dans la sensibilisation à faire passer des bonnes messages aux niveaux des foyers et dans communautés. Car, en tant que journaliste, vous êtes mieux placés pour atteindre des cibles les plus reculés.
Ibrahima Sory Bangoura