Dans la capitale guinéenne où à l’intérieur du pays, les marchands occupent de façon anarchique les routes pour vendre leurs produits au grand dam de nos autorités.
S’assoir au bord de la route pour vendre est devenu pour le commun des guinéens une habitude secondaire.
Aujourd’hui, ce sont des vendeuses des chaussures, des friperies, des savons et des articles divers qui occupent le long de nos routes.
Cette situation se vérifie surtout au grand marché de Madina, Matoto, Enta, Enco5, Taouyah, Kaporo, Cimenterie, Lansanaya-Barrage, Kagbelen, Km 36 pour ne citer que cela. Presque les citoyens ont transformées ces trottoires en marché.
Selon ce fonctionnaire, c’est la conjoncture d’actual qui conduit à certains citoyens de sortir pour juste subvenir à leur besoin.
Salématou Camara, vendeuse au marché du Km 36: ’’ la faute incombe à nos autorités, surtout à nos administrateurs des marchés. Si vous prenez de Kaloum jusqu’au dernier village de la République de Guinée, presque toutes les marchés sont situés au bord de la route. Donc, je me demande, à qui la faute? En tout cas, ce n’est pas les citoyens. Les administrateurs des marchés ne vont pas leur travail comme ça ce doit. Il ne font que récupérer de l’argent des pauvres citoyens tout en leur promettant de leur donner une place au marché.
Donc, si vous voulez que nos citoyens s’éloignent de la route, il faut que les autorités trouvent une place idoine pour ces personnes qui n’ont rien, sauf d’aller vendre. Ça nous permettra d’être en sécurité et de bien vendre dans la paix.
J’invite les autorités communales d’être auprès de leurs populations. Car, ce sont eux qui sont arbitre entre le gouvernement et nous’’.
Salifou Soumah, vendeur des produits cosmétiques au marché Niger à Kaloum : ’’vraiment l’emplacement de nos marchés n’est pas du tout appréciable. Du marché Niger en passant au grand marché de Madina, Bonfi, Gbessia, Yimbaya, Matoto, Enco5, l’atmosphère est toujours de même.
Donc, le gouvernement doit revoir comment mettre fin à ces comportements malsain dans notre pays?
Sinon, je reconnais bel et bien, que s’assoir sur les trottoirs n’est pas vraiment admissible. Mais vraiment que faire, avec la conjoncture actuelle de notre pays?
Nous demandons à l’État guinéenne de construire des marchés modernes dans notre capitale Conakry et à l’intérieur aussi.
Le marché moderne de Dabomdy est un exemple.
Ibrahima Sory Bangoura