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Politique : il n’ y a pas une école où on apprend à gouverner

Senegalese opposition presidential candidate Bassirou Diomaye Faye addresses his first press conference after being declared winner of Senegal's presidential election, in Dakar, on March 25, 2024. Anti-establishment candidate Bassirou Diomaye Faye was set March 25 to become the youngest president in Senegal's history after his rival conceded the race, triggering a political earthquake in the West African nation. (Photo by JOHN WESSELS / AFP)

Si la sénégalaise ont démontré, en élisant le plus jeune président de leur pays en la personne de son excellence Bassirou Diomaye Faye, leur capacité à surmonter les problèmes auxquels le pays peut être confronté, les observateurs posent néanmoins la question sur la capacité de nouvel élu à porter les aspirations au changement du peuple. Pas que parce le nouveau président, âgé seulement de 44 ans, marier à deux femmes. Mais surtout en raison du fait qu’il relativement démuni en expérience. En effet, celui qui a été le candidat de substitution de Ousmane Sonko n’a jusqu’ici occupé aucun poste électif. Sera-t-il alors à la hauteur des défis ?
Bassirou Diomaye Faya a bonne qualification académique, « Bassirou Diomaye Faye n’a pas une expérience administrative de très haut niveau comme ses prédécesseurs ».
Mais au-delà, le 5ème président sénégalais a-t-il même la maturité que requièrent ces nouvelles fonctions ? Il a quand même une expérience politique et syndicale. Il n’a jamais été ministre, ni même directeur national. La question qu’il faut se poser, ce n’est pas seulement un problème d’expérience, c’est plutôt sa maturité. Quel est son niveau de maturité ? Parce que la présidence n’est pas une école où on apprend à gouverner ».
Ibrahima Sory Bangoura
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