À l’image des autres quartiers de la capitale Conakry, les fidèles musulmans de la République de Guinée ont célébrer l’Aïd El Fitr le mercredi dernier. C’était dans le cadre de clôturé le mois de ramadan, l’imam de la mosquée centrale de Bailobaya, Oustaz Mohhamed Radjaye Bah, a livré un sermon très captivant et plein de messages. Il est question du respect des autorités et de la neutralité des chefs dans la gestion du pays, rapporte.
L’imam Bah a exhorté à tous les fidèles à traiter les autorités gouvernantes avec respect et considération, qu’elles soient jugées bonnes ou non. Il a rappelé que l’Islam ne tolère pas l’insulte envers les dirigeants et que la voie à suivre en cas de mécontentement est la prière et l’invocation à Allah pour un changement bénéfique :
« Il faut qu’on négocie avec ceux qui nous gouverne qu’ils soient gentille ou mauvais. Et l’islam n’a jamais cautionné qu’on insulte un président. Quand tu vois un musulman insulter un président ce que c’est un musulman photocopie. On lui doit du respect, quand il dérape à sa mission le devoir du croyant c’est de se tourner vers Dieu qui a choisi ce président pour qu’il puisse changer, faire des invocations. Le grand bandit au monde, c’est pharaon. Il a tenu des propos devant Moïse, et des propos que même Satan n’a jamais tenus. Mais quand il l’a dit devant Moïse, celui-ci a juste dit à sa communauté de rentrer et de quitter le pays paisiblement. Vous savez aussi que les dirigeants viennent de nous, donc s’il y a un mauvais président, c’est que nous population nous sommes à la base. C’est tout, c’est une équitation indéniable. Un président ne doit pas avoir d’ethnie, il est le père de la nation », a-t-il fait savoir avant d’insister sur le fait que les responsables politiques sont issus du peuple et que toute défaillance de leur part est également le reflet de la société dans son ensemble.
Ibrahima Sory Bangoura