Les U-23 guinéens s’apprête a joué son match de barrage le 9 mai en France. L’équipe diriger par l’ancien attaquant du Syli National de Guinée, à l’occurrence Kaba Diawara, qui n’a qu’une seule mission, c’est la qualification aux Jeux olympiques de Paris 2024.
Récemment nommé à la tête du Syli U-23, croit aux chances de qualification des U-23 guinéens qui jouerons soit contre l’Irak ou l’Indonésie.
Selon le technicien guinéen, Kaba Diawara lors d’une interview accordée à FIFA.COM, le maître des mots se dit prêt à relever cet autre défi et c’est une fierté de participer aux Jeux Olympiques. La seule option pour y arriver c’est la victoire, rien que la victoire. Notre quatrième place lors de la Coupe d’Afrique des Nations U-23 de la CAF, a rallongé le chemin vers Paris, mais on y croit dur comme du fer. En 1968, la Guinée avait participé au Tournoi Olympique en tant qu’invitée. Pour cette édition, il va falloir aller chercher notre qualification sur le terrain. C’est une pression en plus.
Pour le sélectionneur Kaba Diawara, le style de jeu des équipes asiatiques ce sont des sélections qui sont très bien organisées. La discipline est au cœur de leur système de jeu. Elles sont aussi très endurantes, mais surtout Athletiques . Les sélections venues d’Asie ont cette particularité de ne rien lâcher. Donc, à nous de trouver les solutions idoines pour contrer l’équipe qui nous fera face le 9 mai prochain, en apportant de la vitesse et une véritable opposition physique. Il va falloir rester concentré. Car, ce barrage olympique, c’est une finale, on n’a pas droit à l’erreur.
Dominer et ne pas marquer, à l’image de ce qui s’est passé pour la Guinée lors de la CAN 2023. Il va falloir être très efficace et surtout être très réaliste devant les cages dès le coup d’envoi. Il ne faut jamais laisser de place aux fautes, rester très constant, mais aussi très concentrés et appliqués pour éviter d’être punis sur une contre-attaque ou un penalty.
En cas de qualification, la République de Guinée sera versée dans le Groupe A avec la France, les États-Unis et la Nouvelle-Zélande.
C’est comme à la CAN, le Syli senior était dans le groupe de la mort. On n’a pas le temps de se reposer ou de calculer. Tant mieux d’une certaine manière pour nous. Il faut dire que nous ne sommes pas bons lorsque nous prenons nos aises. Pour ce tournoi, il faut maintenir une certaine pression et c’est dans ce domaine qu’on excelle. Si la fédération a fait appel à notre staff, c’est pour qu’on amène de la rigueur et du sérieux à cette équipe olympique. On va s’y atteler dès à présent car l’échéance est courte. On n’a qu’un seul match, ça passe ou ça casse.
Bonne chance à nos joueurs!
Ibrahima Sory Bangoura