La journée du dimanche 22 mars consacrée au double scrutin législatives et référendaire a été tendue par endroit entre certains citoyens mal intentionnés et les forces de l’ordre. Cette journée, a enregistré des dégâts matériels énormes, des cas de blessures et des morts.
Pour effacer tout esprit de suspicion dans l’esprit des populations, la direction centrale de la police judiciaire à travers le ministère de la Sécurité et de la Protection Civile a fait un point de presse par rapport à ce sujet.

A cette occasion solennelle, le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, M. Damantang Albert Camara est revenu sur les cas de morts enregistrés dans la journée du dimanche, 22 mars. Pour lui, son ministère a enregistré cinq (5) cas de morts dont un par balle et un par AVC, sans mettre accent sur les circonstances dans lesquelles les trois (3) autres ont rendu l’âme.
« Sur ce bilan humain, je voudrais que nous soyons claire des éléments d’information qui sont véhiculés. En ce qui concerne le département de la sécurité, il ne sera jamais question d’occulter la réalité ou de s’abstenir de cacher de ce qui se passe sur le terrain. Nous avons une obligation et une responsabilité vis à vis des citoyens et vis à vis de la justice c’est de rapporter les faits que nous vérifions. A la clôture de la journée d’hier, nous avons enregistré au niveau des hôpitaux légalement habilité c’est-à-dire qui ont des morgues pour recevoir des victimes, quatre (4) victimes. Après le communiqué, à la soirée d’hier une cinquième victime a été enregistrée et nous avons la confirmation exacte par le DG de la Police Nationale qu’à n’Nzérékoré, il y avait eu également une victime et c’est le bilan que nous avons aujourd’hui dans nos hôpitaux » a précisé M. Damantang.
Des situations que déplorent le Ministre Damantang. Car, pour lui, ces citoyens qui ont perdu la vie méritaient aussi de vivre. C’est pourquoi, il a dit que son département usera de tous les moyens nécessaires pour faire la lumière sur ces cas tout en sauvegardant la vie des paisibles populations guinéennes.
Le Directeur Général de la DPJ, Commissaire Aboubacar Fabou Camara a rassuré que sa direction en étroite harmonie avec d’autres services de sécurité travaillera d’arrache-pied pour sécuriser les populations guinéennes et de leur bien. Revenant sur des saisies d’armes de guerre courant mars dans la capitale au cours de leur trois (3) opérations de saisie et qui ont été mis aux arrêts dont: des grenades antichars (lances roquettes) ; des mitrailleurs ; une dizaine de AK47 de fabrication d’origine diverses; des kalachnikovs ; carabines; des munitions etc.
Le Commissaire Fabou a toutefois noté que dans la journée du 22 mars 2020, qu’un groupe d’individus armés ont tenté d’empêcher la tenue du scrutin législatives et référendaire dans la commune de Ratoma à Conakry. Repousser à maintes reprises par les agents des forces de l’ordre, un d’entre eux dit-il, est encore revenu vers la soirée pour tirer sur un bureau de vote en blessant quatre personnes. Et l’auteur de l’acte a été vite mis aux arrêts par la sécurité et se retrouve à présent à la disposition des forces de sécurité. Selon le commissaire Fabou, tous les fauteurs de troubles seront punis à hauteur de leur forfaiture.

BIS