Située au centre-ville de la Capitale, la Case de Sanderval, est battue par l’Océan Atlantique au bord duquel elle se dresse majestueusement. Construite en 1897 cette maison se trouve dans l’enceinte du Musée national de Sandervalia sis dans la Commune Kaloum.
Elle a été la maison de l’explorateur français Aimé Olivier de Sanderval en 1897, classée au titre de monument historique depuis 1960, et il faut rappeler qu’une autre Case en porte également le nom d’Aimé Olivier de Sanderval dans la ville de Donghol Touma.
Rappelons qu’Olivier de Sanderval est à l’origine de la fondation de la Capitale ville où sa case est toujours visible et où son nom a été donné au quartier actuel.
Autrefois servant de refuge pour Olivier de Sanderval premier occupant de cette Case qui a une histoire glorieuse et qu’a connu une époque d’enseignements très forte face au passé du Musée National de Sandervalia.
A cette époque du passé historique de la Guinée, il est important de rappeler que la Case de Sanderval se doit une place importante et de considération dans le passé glorieux de notre pays. Le signe particulier de cette Case mérite d’être enseigné à la nouvelle génération qui, aujourd’hui, manque de repères historiques sur les caractéristiques du Musée National de notre pays.
Aujourd’hui, cette Case qui porte le nom du célèbre explorateur de nationalité française Olivier de Sanderval se trouve actuellement dans un état de vétusté très poussé, ou si nous ne prêtons pas une attention soutenue sur ce monument historique et symbolique, l’histoire de la Case de Sandervalia risque d’être un triste souvenir et amer et pourtant, elle a été un facteur d’école à un moment donné de notre histoire.
De nos jours, il faut qu’on enseigne à la nouvelle génération, ces moments de grandeur de notre belle histoire. Notre pays, ne mérite pas que ces œuvres touristiques soient dans l’oubliette, car, valoriser l’image de notre pays doit être le cheval de bataille de tout un chacun et surtout la valeur donné à la Case de Sanderval revêt un caractère particulier et salutaire.
Cette belle histoire de notre pays mérite une attention soutenue à tous les niveaux, surtout en cette période de mondialisation ou les œuvres touristiques servent aux Etats à travers le ministère du Tourisme de l’Hôtellerie et de l’Artisanat des retombées économiques très importantes.
Face à cette situation, valoriser nos patrimoines historiques revient du droit au ministère des Sports de la Culture et du Patrimoine Historique pour qu’en fin nos espaces historiques connaissent un dénouement pour le bonheur du peuple de guinée, c’est pourquoi, donner une place de choix aux différents musées du pays favorisera à notre Etat de recouvrer sa place d’antan en ce qui concerne la valorisation des œuvres d’art.
Ibrahima Sory Bangoura
