Dans ses périodes les plus difficiles et plus compliquées pendant la guerre froide, le continent africain et ses dirigeants ont su pendre leur destin main en créant le 25 mai 1963 à Addis Abeba (Ethiopie) l’Organisation de l’unité africaine (OUA) devenue depuis 2002 l’Union Africaine.
Ses aspirations l’indépendantiste et de l’auto-détermination des pays africains autrefois colonisés ont profondément été à la base de cette institution panafricaine, non seulement consolider l’idéal d’une Afrique indépendante mais aussi réussir dans son pari d’un développement durable pour tous les peuples du vieux continent.
Au fil des années, l’organisation panafricaine (UA) s’agrandit dans l’ensemble du continent, mais les défis restent encore immenses pour les peuples. L’amélioration du cadre de vie des africains, principalement en matière d’éducation, de la santé, le chômage endémique pour les jeunes et viennent se greffer les problèmes sociaux qui emmènent le plus souvent aux conflits intercommunautaires, territoriaux et frontaliers entre les Etats.
Ces travers multidimensionnels et multiformes constituent aujourd’hui un véritable défi pour les nations africaines, ce qui leurs permettront ainsi d’atteindre un certain nombre d’objectif pour un développement harmonieux.
58 ans de combat ne se résument pas aussi de la souveraineté politique, qu’animaient les illustres devanciers. Il s’agit évidemment de révolutionner les esprits d’une manière positive, aller à la recherche du savoir pour transformer les biens que la nature nous a légué, respecter les lois de nos institutions nationales et supranationales et revaloriser davantage les valeurs et les traditions africaines.
Pour la plupart des observateurs, les générations des dirigeants africains devront se remettre en cause ou bien entendu essayer de réexaminer les politiques africaines passées y compris celles d’aujourd’hui, si elles pourront permettre à l’Afrique vers un décollage économique et un développement durable pour tous les peuples du continent. Il est crucial d’imposer la culture du mérite à tous les niveaux pour enfin de sortir de l’ornière.
En ce jour, les africains devraient faire le bilan de l’instauration de la démocratie, de la bonne gouvernance et de l’indépendance des pouvoirs. Certes, les conséquences de la pandémie de covid-19, devraient aussi nous rappeler la nécessité de vraiment lutter pour notre développement. Si les autres ont des infrastructures sanitaires, routières, technologies etc. cela s’explique qu’ils ont ardemment travaillé pour en arriver là où ils sont maintenant.
Aujourd’hui, la journée mondiale de l’Afrique continue à être célébrée en Afrique et dans le monde.
En clair, les africains et ses condescendants devraient encore apprendre, comprendre et appliquer les mécanismes du développement, tout en respectant la base de la bonne gouvernance.
Amara Touré