Depuis des décennies, l’ambition des autoroutes guinéennes a été toujours de faire du secteur rural, le moteur de croissance économique et sociale en vue de passer de l’agriculture de subsistance à l’agriculture de marché.
Dans le même ordre d’idée, lutter contre la pauvreté en milieu rural et urbain et protéger rationnellement les ressources naturelles. Malgré les efforts du gouvernement, l’attente est encore là et les débats se poursuivent.
Ces activités agricoles en questions jugées par les uns et les autres de priorités des priorités, occupent plus de 85% de la production active de la République de Guinée et fournissent plus de 25% du produit intérieur brut (PIB) du pays.
Dans cette mise en œuvre, les spécialistes notent 15300 ha de bas-fonds et 68200 ha de plaines de mangroves et continentales réalisés sur la totalité du potentiel répertoire à travers le pays. Pour atteindre les objectifs que s’est fixé le gouvernement avec l’appui des partenaires au développement, il est question d’assurer la sécurité la relance des cultures pérennes et la préservation de la base productive.
Vingt ans après le RNAE, les autorités en partenariat avec l’Agen ce des nations unies pour l’agriculture (FAO), l’Agence française de développement (AFD) et la banque mondiale (BM) viennent d’ouvrir un nouveau chantier du recensement national de l’agriculture et de l’élevage (RNAE) sur l’ensemble du territoire national, afin de favoriser l’évaluation du potentiel existant.
La dernière évaluation étant caduque à cause de la durée de son exécution, le nouvel recensement piloté par l’ANASA (Agence Nationale des statistiques Agricoles et sécuritaire  Alimentaire) donne l’espoir d’obtenir des statistiques fiables et crédibles.
Amara Touré