Les assises nationales lancées à Conakry il y a quelques semaines, prennent une autre dimension avec le volet relatif à l’implication des professionnels l’éducation.
Dans ce secteur, le thème retenu est« l’école comme tremplin de cohésion sociale, d’unité nationale et de vivre ensemble ». C’est une initiative du Ministère l’Enseignement Pré-universitaire et de l’Alphabétisation (MEPU-A), qui entend ainsi jouer sa participation à la réussite de ces assises.
A Boffa, c’est le lycée Marien N’gouaby qui a servi de cadre à une conférence de pédagogie et d’explications de ce thème.
Cette cérémonie organisée par la DPE et qui a mobilisé du monde a connu la présence du Préfet de la ville, ainsi que de nombreux élèves et enseignants venus de la commune urbaine et des sous-préfectures environnantes.
Prenant la parole, Madame la Directrice Préfectorale l’Education de Boffa a donné les mobiles de cette rencontre.
« Cette conférence est consécutive aux assises nationales que les autorités du CNRD ont bien voulu organiser pour mettre ensemble tous les guinéens. Amener les Guinéens à se dire la vérité et à se pardonner en vue d’un développement harmonieux de notre pays. Cette initiative de notre Ministre montre éloquemment son souci constant de former les citoyens devant servir leur nation en toute humilité. Nous Enseignants nous devons nous inscrire dans cette logique en donnant aux apprenants une bonne formation et une bonne Éducation. Car, un pays s’identifie à travers ses cadres. Je voudrais vous inviter chers collègues à faire un examen de conscience pour être en conformité avec les journées de vérité et de pardon. », a lancé Madame Hassanatou Diallo.
Pour sa part, le Préfet de Boffa, en ouvrant les travaux, s’est réjoui de la tenue de cette conférence.
« C’est un réel plaisir pour moi, de me retrouver dans l’enceinte d’une école, à l’occasion d’une conférence relative aux assises nationales. Ce n’est pas fortuit que ça soit au sein d’une école, parce que c’est à l’école qu’on identifie réellement une nation. C’est au sein d’une école qu’on retrouve tout un pays, sans distinction aucune. Nous devons nous regarder en face, se faire violence pour se dire la vérité et se pardonner pour la prospérité de la Guinée. », a ainsi martelé le colonel Mamadou ciré Bah.
C’est par des prières et bénédiction en faveur de la paix et la cohésion sociale en Guinée que la conférence a pris fin.
Amara Touré
