Oui, la capitale Conakry est entrain de changer. De nouveau immeubles ont été construits dans les quartiers populaires comme Almamya, Kouléwondy, Manquepas, Sandervalia et Boulbinet.
Mais, malheureusement , même si certains de ces immeubles sont d’une qualité respectable, il reste cependant qu’il ne sont pas adéquatement intégré dans leurs milieux.
Ces nouveaux immeubles s’imposent dans le paysage urbain de Conakry d’une façon désolante. En effet, le contraste qu’ils offrent ne laisse aucun doute qu’ils ne tiennent pas compte de la notion de plan d’implantation et d’intégration architecturale.
Par compte, Sandervalia, le bord de la mer est inadequatement occupé par un parc d’automobiles de seconde main et d’autres activités lucratives dont la pratique nécessite l’installation d’abris de fortune. Ce lieu sert aussi de dépotoir d’ordures.
Bref, le paysage urbain de Conakry laisse un souvenir désolant. Aujourd’hui, elle est devenue une ville obstruée, une ville prise en otage à même ses espaces publics par des installations fixées et toutes sortes d’activités non conformes. A cela, s’ajoute une cohabitation très préoccupante entre ces anciens immeubles, trop petits et ses nouveaux immeubles, trop hauts , ce qui donne bien à un contraste répulsif.
Almamy Sylla, résident à Boulbinet, » l’image de notre capitale Conakry est entrain de changer petit à petit à travers des constructions qui poussent comme des champignons. Mais, il y a une remarque. Ont construit n’importe comment à Conakry en plus sans les suivis.
Il faut que l’Etat contrôle la façon de construire dans la capitale.
À Kaloum par exemple, les quartiers sont bien lotus. J’invite tout le monde à regarder les autres pays d’Afrique voire même au monde, l’architecture moderne qui règne ».
Ibrahima Sory Bangoura