Au terme de quatre heures d’échanges, un compromis a finalement été trouvé entre le camp présidentiel et l’opposition autour de l’annulation du chronogramme inversant l’ordre des futures élections, a-t-on constaté vendredi après-midi dans la salle des Actes du palais du peuple de Conakry.
Depuis 10 heures, les principaux acteurs politiques du processus électoral étaient en discussion autour de la question préjudicielle soulevée par l’opposition avant toute participation au dialogue politique.
C’était en présence du représentant spécial des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, Ibn Chambas et les ambassadeurs Bertrand Cochery de la France et Alexandre Laskaris des Etats-Unis.
Selon le porte parole de l’opposition, Aboubacar Sylla, les débats étaient houleux, certes, mais la raison a fini par l’emporter. Conséquence, le principe portant annulation du calendrier électoral est acquis.
« La question préjudicielle a été purgée », a également confié le président du dialogue, Me Cheick Sacko.
La balle est désormais dans le camp de la commission électorale indépendante, qui devrait l’exécuter.
Le vrai dialogue démarre demain samedi en présence de toutes les parties. Aucun sujet tabou.