La question mérite bien d’être posée. Car il me parait de mauvais aloi la violente réaction de l’ancien teigneux latéral droit du Syli national de Guinée. Pour la simple raison que nous sommes en démocratie et que celle-ci donne le droit à chaque citoyen de se porter candidat à tout poste électif et de s’aligner au cas où il ne l’était pas derrière celui de son choix.

N’étant donc pas candidat à quelque poste que ce soit au niveau de la FGF Antonio Souaré qui est de surcroit président de club (le Horoya AC) n’a fait que se définir en apportant son soutien à l’équipe de ‘’Super V’’ en magnifiant son bilan.

Je ne vois pas pourquoi subirait-il alors entre le plancher de la terre et le plafond du ciel les attaques outrageantes d’’’AKB’’ candidat déclaré à la présidence de la Féguifoot.

Ce qu’a fait Antonio Souaré est dans la normalité des choses, choisir son camp comme le font tous les jours tous les citoyens du monde dans le choix de leurs élus, même s’il est vrai que la transhumance en l’espèce est monnaie courante.

Je concède que le poids, la taille et la puissance de l’enfant de ‘’Wondima’’ dans le football guinéen d’aujourd’hui en font la principale articulation portante. Certains lui attribuent même une inflation de superlatifs et d’épithètes allant jusqu’à le traiter de révolutionnaire du football guinéen.

Mais, le président du Horoya reste humble respectueux et généreux et refuse obstinément à vouloir tout pour lui résistant farouchement à tous ce qui voudrait le voir aller au charbon contre ‘’Super V’’. Y a-t-il un mal à cela ? Je pense que non. Tout comme il n’y a aucun mal à condamner ceux qui ont décidé de rejoindre ‘’AKB’’ et qui, à gorge déployée, battent campagne pour lui.

L’élection de la FGF n’est rien en moins ou en plus qu’une élection qu’elle soit politique, économique sociale ou culturelle. La vie est un choix et ce choix doit être une fidélité à des valeurs incarnées par des hommes et un ancrage dans la normalité teintée de fraternité quand nous sommes en Afrique. Aussi faut-il le rappeler toute entité est régie par des textes. La FGF n’y fait pas exception.

Pour être candidat au bureau exécutif de la FGF il faut avoir passé quatre ans consécutivement dans les structures des clubs, districts et ligues. Ne serait-il pas alors judicieux de voir la conformité des candidatures au lieu de faire enfler la cité de polémiques et de déraison en s’attaquant à tort au citoyen dirigeant de club Antonio Souaré pour avoir fait valoir son droit point celui de choisir entre deux candidats et de le faire savoir publiquement et non sous la manche comme le font souvent la plupart d’entres nous.

Quand on a choisie on défend en trouvant l’argumentaire qui sied pour convaincre les électeurs. C’est ce qu’à fait Antonio Souaré en jugeant le bilan de la Féguifoot positif.

En quoi cette prise de position citoyenne pousse-t-elle ‘’AKB’’ à dégainer à se tromper de cible en s’attaquant en des termes peut convenables à celui dont les guinéens mais aussi d’autres jusqu’à la CAF et à la FIFA reconnaissent le charisme enveloppé dans l’humilité et le profil bas cette auguste et lourde main discrète et affable lorsqu’il s’agit de partager le nectar de Babylone sans discernement.

Ce n’est assurément rien dire que de dire qu’Antonio Souaré dérange, il fait peur osons le dire car il peut faire basculer les choses dans cette élection. Cela explique le courroux au currum de ‘’AKB’’ dont il faut saluer le courage, je dirais même la témérité de se porter candidat à la présidence de la Fédération ce qui va donner un gout à la compétition. Mais cette braise ardente de vouloir diriger le football guinéen ne lui donne pas la l’attitude  de condamner le droit d’Antonio Souaré de choisir entre deux candidats et de se rappeler qu’au coin du feu sacré de l’humble toit de la chaume africaine il ya un code de bonne conduite qui régit la vie du village. La classe d’âge inferieure doit respect et considération à la classe d’âge supérieure.

Vu sous ce prisme je dirais qu’AKB est sorti du sentier de la rosée du matin qui mène au village.

Indiscutablement Antonio Souaré occupe la place prestigieuse et forte du football guinéen. Car chez lui c’est l’illusion des mots et la vérité des actes. Il est à la fois le baobab arbre roi de la savane, le flanc atlantique et la façade méditerranéenne, le Kilimandjaro et la fine fleur protéa du football guinéen. S’y attaquer c’est pure perte après que les regrets pour des envies inassouvies des rêves brisés, des prétentions revues à la baisse et des souverainetés excessives aient consumés le corps et l’esprit de tous ceux qui conseillers occultes profiteurs d’une situation auront sacrifiés à l’autel de leurs intérêts égoïstes le football guinéen. Antonio Souaré a choisi super v pour l’élection de la Féguifoot en août prochain. N’en déplaisent à ceux qui veulent le priver de son droit citoyen.

A ceux-ci il répond fraternellement mais fermement que le foot aussi est comme l’histoire, il s’en fiche que vous vous rongiez les ongles.

 Amadou Diouldé Diallo,

Journaliste Historien