Après quelques jours de formation des élus locaux sur la gestion des risques d’exploitation, abus et harcèlement sexuel et sur le code de conduite, des comités de gestion des plaintes ont été mises en place dans les cinq communes de la capitale Conakry ayant bénéficié de la formation à cet effet. Une formation qui s’est tenue du 4 au 8 novembre dans les communes de : Kaloum, Matam, Dixinn, Matoto et Ratoma.
Une initiative du ministère des Postes des Télécommunications et de l’Economie Numérique à travers le projet WARDIP-Guinée qui vise à offrir une compréhension approfondie du mécanisme de gestion des plaintes (MGP) en mettant un accent sur VBG/EAS/HS à travers le présent atelier.
Des activités qui se sont déroulées sous les yeux vigilants des présidents de la délégation spéciale des communes cibles ainsi que de leurs chefs de quartiers respectifs.
Le responsable de la communication du Wardip-Guinée, Sékou Sow est revenu sur la quintessence du présent atelier :
« Cet atelier de formation a pour but, la mise en place du COGEP dans la commune dans les communes concernées. Vous serez fortement équipé d’outils techniques nécessaires à la gestion de toute plainte. Il faut retenir que l’objectif assigné au projet Wardip-Guinée ne pourra véritablement être atteint en l’absence des citoyens, les populations dont vous avez l’autorité de gérer, s’approprient les valeurs qu’il prône telles que : la citoyenneté, la non-violence ».
La spécialiste du brigade social du projet WARDIP-Guinée, Mme. Camara Fanta Kouyaté a, à son tour noté : « notre pays, la République de Guinée est confrontée à une situation qui est la déserte en numérique. Donc, l’objectif de ce projet c’est non seulement facilité la numérisation au niveau de la Guinée, mais aussi nous permettre de compétir avec la sous-région en matière de digitalisation ».
Cela, en mettant en place un mécanisme de gestion de plainte qui sera lier aux projets, sa prise en compte et qu’il soit traité pour ne pas qu’il aille au-delà de la maîtrise du projet.
« Au sortie de cet atelier de formation, nous voulons outiller les comités que nous allons mettre en place dans les communes, les redynamiser et renforcer leurs capacités par rapport aux objectifs du projet. Un projet qui est sous la tutelle du ministère des postes des Télécommunications et de l’Economie Numérique ».
Pour l’expert en sauvegarde expérimentale du projet WARDIP-Guinée, Dianka Mady Kaba, ce projet est sous la tutelle du ministère des Postes des Télécommunications et de l’Economie Numérique et qui a pour objectif principal, la mise en place du second câble sous marin pour améliorer la connectivité en République de Guinée et baisser le coût de l’internet.
« Donc, pour rendre fiable et durable, on mettra en place un comité de plainte dans toutes les communes pour que ces conflits qui interviennent puissent être régler à l’amiable et permettre au projet d’être exécuter de façon sereine ».
En emboîtant le même pas que ses prédécesseurs, l’assistant technique du directeur de Micro Réalisation (DMR) de la commune de Dixinn, à rappelé que le présent projet qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les VBG, protège une fois de plus les couches les plus vulnérables, singulièrement les femmes.
C’est pourquoi dit-il, nous devons nous approprier de ce projet et de faire en sorte que nous puissions pérenniser ses résultats.
Compte de l’importance que ledit projet représente pour les citoyens notamment la couche féminine, le représentant de la délégation spéciale de la commune de Matoto, Fara Michel Akéna Tinguiano, le président de la délégation spéciale de Matam, Aliou Badara Cheickna Koné, le vice présidente de la commune de Ratoma, Hadja M’mah Hawa Soumah ont tour à tour salué l’initiative.
C’est pourquoi, dans la même dynamique, ils ont exprimé leur engagement à soutenir le projet pour le bien-être de leurs citoyens.
Car, disent-ils, nous sommes des perpétuels apprenants qui pousse tous les jours à aller vers l’enprentissage. Raison pour laquelle, nous ne manquerons pas de remercier les formateurs qui ont consacré tous leurs temps pour transférer leurs compétences aux chefs de quartiers et aux responsables communaux.
« Nous remercions et rassurons les initiateurs, que désormais les citoyens de nos communes respectives seront édifiées sur les impactent du projet, sur l’environnement, les habitations… Car, cela va nous aider à éviter beaucoup de conflits sur le terrain » ont-ils conclut.
Ibrahima Sory Bangoura