L’hôtel Radisson de Bamako a été le théâtre d’une prise d’otages vendredi. L’attaque, revendiquée par les jihadistes d’Al-Mourabitoun, a fait au moins 27 morts parmi les clients et trois parmi les assaillants. Retour sur la journée du 20 novembre.

• Les assaillants qui ont attaqué, vendredi matin, l’hôtel Radisson Blu de Bamako, dans le centre de la capitale malienne, ne détiennent plus d’otages, selon le correspondant RFI-France 24 à Bamako. L’attaque a fait au moins 27 morts parmi les clients et trois parmi les assaillants, selon un dernier bilan de source militaire malienne.

Des jihadistes d’Al-Mourabitoun, groupe affilié à Al-Qaïda, ont revendiqué la prise d’otages en coordination avec Al-Qaïda au Maghreb islamique via une agence de presse mauritanienne et la chaine qatarie Al-Jazeera. L’authenticité de la revendication n’a pu être vérifiée.

• Selon le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, chef du groupe jihadiste Al-Mourabitoun, serait sans doute à l’origine de l’attaque.

• Outre 45 maliens libérés, les otages de 14 nationalités différentes, dont 12 membres d’équipage de la compagnie Air France, sept Algériens, parmi lesquels figuraient des diplomates, six Américains et une vingtaine d’Indiens.

• Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, présent au Tchad, a appelé au calme au micro de France 24 tout en estimant que personne n’était à l’abri du terrorisme.

• Le Radisson Blu de Bamako est l’un des hôtels les plus huppés de la capitale malienne. Beaucoup d’étrangers fréquentent cet établissement.

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