L’aggiornamento du renseignement algérien est, semble-t-il, arrivé à terme. D’après des informations du quotidien arabophone El Hiwar, corroborées par Middle East Eye, le président Abdelaziz Bouteflika aurait créé par décret (non publiable), une nouvelle entité – la Direction des services de sécurité (DSS) – censée remplacer le Département du renseignement et de la sécurité (DRS), dissous.Cette dissolution tombe à point nommé, en plein débat sur l’avant-projet de révision de la Constitution, à propos duquel les Algériens affichent un scepticisme patent, observe Le Quotidien d’Oran.Depuis sa création, en 1990, le DRS était l’épine dorsale du régime, un « corps de sécurité absolument hors contrôle qui évoluait comme un Etat parallèle grâce à une toile d’araignée (…) tissée dans toute la société ».