A l’issue d’une conférence de presse convoquée le 14 Mai dernier, par le président de la République, le Pr Alpha Condé, nombre d’observateurs guinéens se sont posé la question, sur une éventuelle velléité de révision de la loi fondamentale. Ce pour cause, dans le but de briguer un troisième mandat présidentiel en 2020.
C’est en ce terme qu’il répondait le journaliste, après de multiples tergiversations sur la question : si il a l’intention de briguer une prochaine candidature en 2020 ? « C’est au peuple de guinée d’en décider » à t-il affirmé. Ainsi, cela a suscité de vifs tollés sur le territoire national et hors de nos frontières.
Par ailleurs, se réclamant comme étant le Nelson Mandela de la Guinée, le Pr Alpha Condé a le pain sur la planche, à partir du moment où, la plupart de ces promesses de campagnes, n’ont guère été respectées, tant sur le plan de la gestion et surtout sur l’orthodoxie et la rigueur de la chose publique, serment non sur mise pied.
Cependant, l’on se souvient, lors des campagnes présidentielles de 2010, le Pr Alpha Condé fustigeait le laxisme qui gangrenait le pays et le manque de la bonne gouvernance sous Conté. Ainsi, devant le pouvoir public, les intentions et les applications se métamorphosent, qu’en bien même certains cadres de son entourage se livrent aux pillages de l’économie du pays ; ce qui nous conduit aujourd’hui à un déficit budgétaire énorme, entrainant ainsi à la hausse des taxes et TVA.
L’éventuelle candidature en 2020, suscite d’énormes indignations de la société civile guinéenne, à tel point, notre maturité politique devrait se mettre au dessus des passions erronées des dirigeants politiques, en vue de valoriser notre jeune démocratie et bien attendu respecté les valeurs de nos institutions, gage de la concorde sociale.
Pour l’heure, le doute plane et les intentions se dessinent dans la classe politique, en attendant une déclaration officielle du président Condé, même si l’échéance présidentielle de 2020 reste encore.