Dans la Capitale Conakry, les marchands occupent de façon anarchique les rails pour exposer leurs marchandises sous les yeux des autorités.
S’assoir au bord des rails pour vendre est devenu pour le commun des Guinéens une habitude secondaire. De nos jours, ce sont des vendeuses et vendeurs de poisons, de chaussures, de pagnes et des articles divers qui occupent les trottoirs ou les bordures des rails avant que viennent s’aligner d’autres gros marchands sous les yeux complices et coupables des administrateurs des marchés et autorités de tous bords.
Cette situation se vérifie surtout au grand marché de Madina, Kenien, Enco 5, Cosa, Sonfonia et Kagbéllen, ou les citoyens ont transformés les rails en marché.
- Mohamed Camara, commerçant : « Invite le gouvernement de Mamady Youla, à leur venir en aide. Nous sommes assises ici sous le soleil ardent et de fois sous la pluie par manque de moyens et de place. Nous ne doutons pas un seul instant des risques auxquels nous sommes confrontés.
Imaginer, le cas d’accident qui se passent sur le long des rails ce serait une catastrophe, parce qu’il écrasera tout sur son passage. Alors je demande au gouvernement, surtout les administrateurs des différents marchés de la Capital de nous aider, car nous sommes là malgré nous.
- Soumah Alseny, contrôleur : ce n’est pas seulement à Madina, ou au marché de Cosa, le constat est amer et très alarmant et suscite des inquiétudes. Ici, en plus du fait que les rails sont occupés par les vendeuses, elle est aussi transformée en un dépotoir d’ordure comme le cas de Madina Avaria ou des nids des bandits. Pour moi la faute incombe à nous tous, car, tous le monde sait que, les rails ne sont pas faite pour les marchés. Alors je demande aux gouvernées et aux gouvernants de se donner la main à respecter les lois, sinon le manque du civisme finira enfin de nous dominer tôt ou tard un jour.
BIS
