Comme à chaque période de Ramadan,  l’on enregistre avec amertume une flambée des prix des denrées de première nécessité dans la capitale guinéenne, ce pour cause !

En effet, une réalité traditionnelle en Guinée, lorsque le mois saint de ramadan s’approche, on enregistre une augmentation anarchique des denrées de base des populations guinéennes à l’occurrence : le riz, le sucre, le kilo de la viande, de poissons et autres biens de consommations. Pourquoi cette flambée des prix, quelles sont les raisons de cette anarchie incontrôlable sur nos marchés, quelles sont les mesures édictées par le Ministère de tutelle en vue de trouver une solution efficace ? Ce sont autant de questions que de nombreux citoyens se posent à longueur de journée, chose inexplicable pour le bas peuple.

Certes, dans le 1er régime guinéen, bien que le système politique fût presque socialiste, néanmoins le marché subissait une certaine rigueur de la part des autorités en charge du commerce, les normes étaient strictement respectées, les décisions publiques étaient sans doute obtempérées et bien attendu le suivi et la régulation sur les prix fut les meilleurs dans la sous-régions.

Pourquoi ne pas redorer le blason d’antan afin d’épargner le bas peuple sur la misère et d’assurer la ration alimentaire décente pour les populations, source d’une espérance de vie prospère et garantie.

A entendre certaines femmes sur le marché de Madina ; Fatoumata yarie sylla vendeuse de son état «  la problématique des flambées des prix de 1ère nécessité, me préoccupe à plus d’un titre, parce que non seulement, je suis veuve et c’est moi qui nourrit tous mes enfants. C’est une charge énorme que j’ai sur le dos, étant donné que je suis ni fonctionnaire, ni une grande commerçante, notre revenu est extrêmement bas » à telle expliqué.

Oumou sankhon instructrice «  c’est vraiment déplorable de remarquer cela, surtout en cette période du mois saint de ramadan, qu’une telle anarchie et de cupidité des commerçant s’appesantie sur les plus démunis, je pense que c’est ce mois, que les bons musulmans, doivent faire de clémence, de bonté, de charité et de pitié à l’égard de ses frères musulmans, en d’autres termes, j’accuse aussi le gouvernement de céder aux caprices mercantilistes de ces commerçants arrivistes et méchants » a telle martelé.

Au-delà de la cherté des prix, force est de reconnaitre, qu’une partie des biens de consommations sont caduques (périmés), certains vendeurs se livrent à vendre ces denrées périmées sur le marché, dans le seul but d’amasser leur profit et provoquant ainsi de multiples maladies des concitoyens, cela, au vu et au su de tout le monde.

A y réfléchir, il est nécessaire pour les autorités en charges du commerce, de bien poser des jalons efficaces et pérennes afin de redorer le blason sur le commerce national, gage d’une prospérité alimentaire des populations guinéennes.

Atoure