La campagne électorale du nouveau président de la république de Guinée était entièrement placée sous le signe du changement. Pour abréger les interprétations que les guinéens savent si bien donner aux propos de leur dirigeant à leur avantage, le chef de l’Etat guinéen précisa le rôle de l’armée, de la douane et de la police nationale. Ainsi prenant fin l’amalgame qui prévalait naguère et qui donnait libre cours à un certain désordre dans l’exercice des fonctions dévolues aux uns et aux autres.
Ainsi rétablie dans ses attributions classiques, la police nationale est désormais censée pouvoir assumer ses responsabilités avec plus d’efficacité et de transparente. Pour y parvenir un état des lieux est indispensable. Il y a bien entendu les rackets policiers. Le changement exige leur éradication complète pour le bien de tout le monde.
Les rackets exercés par le contrôle routier sur les conducteurs de Conakry et sur les usagers des routes interurbaines dégradent les rapports entre gouvernants et gouvernés et sapent l’autorité de l’Etat. Les chauffeurs de taxis sont, à cet égard, les premières victimes indiquées. Il est par conséquent nécessaire d’accorder une attention particulière à ces différents secteurs de l’activité.
BIS