L’opposition républicaine avait annoncé sa marche de manifestations pour l’après-ramadan. Une information qui ne semble pas avoir produit l’effet attendu sur le pouvoir Condé qui reste de marche.
Cependant, pour la population qui continue de ruminer sa misère dans le silence, c’est plutôt une annonce des plus inquiétantes, quand on sait que les marches précédentes se sont soldées par des blessés et des morts.
La crise est d’autant profonde, que l’exclusion de Bah Oury, l’ancien vice-président de l’UFDG, n’aura fait que nuire davantage à la stabilité du parti. El hadj Mamadou Cellou Dallein Diallo et sa bande n’ont plus la situation en main. Cela est un constat qui s’explique, d’une part, par la division qu’aura provoquée au sein de l’opposition guinéen, la création d’une composante politique dénommée ‘’ opposition républicaine qui ne saurait, à elle seule, agir au nom de l’ensemble des opposants, sans offrir au pouvoir des atouts suffisants, lorsque celui-ci traite les organisateurs de ces manifestations de rue d’appartenir, non à un parti politique, mais à une certaine communauté ethnique manipulée par des intégristes politiques. Surtout que toutes les victimes des marches déjà enregistrées depuis l’arrivée d’Alpha Condé au pouvoir, sont de la même communauté ethnique.
Tout cela fait que la prochaine sera comme toutes les autres, avec des victimes, de la honte, de l’impopularité. Dès lors que certains leaders de l’opposition, non partants, se sont désolidarisés de cette marche projetée, non sans la trouver inopportune et improductive, Celou Dallein et sont groupe ne devrait retenir l’éphémère qui veut se brûler au feu qui l’attire, irrésistiblement’’. Le patron de l’UFDG et ses compagnons veut remettre sa popularité dans la mauvaise balance.
Attendons de voir ce qu’il en sera.
BIS