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La question de sécurité des personnes et de leurs biens, reste toujours préoccupante et d’actualité. Il revient encore aux pouvoirs publics de s’investir, en collaboration avec la population, en vue de renforcer les plateformes permettant de lutter efficacement contre ce mal qui gangrène notre société.
Plus –que jamais inquiétant, le phénomène du banditisme prend une autre envergure, surtout en cette saison de pluies.
De nos jours, l’on constate avec amertume la recrudescence de ce fléau, qui commence à sérieusement embarrasser les citoyens. Une fois la nuit tombée, la visite des hommes inconnus et indésirables se multiplie sous les grandes pluies. Une épreuve au quotidien, à laquelle les Conakrykas sont confrontés : vol à main armée, brigandage, crimes crapuleux, assassinat.
Ces hommes malintentionnés sont souvent armés de fusils de guerre. L’on se pose la question, comment ses assassins se procurent des armes ou se dotent de tenues militaires pour effectuer leurs opérations. Si ces bandits sont mieux équipés que nos services de sécurité et de protection civile, par où donner la tète ?
De certains avis, ces pratiques malveillantes, certes constituent inéluctablement le manque de communication et de coopération entre les forces de sécurités et les populations permettant de freiner ce phénomène.
Mohamed Sidibé, transitaire « la question de sécurité à Conakry, me préoccupe à plus d’un titre. Etant transitaire, je rentre la nuit à la maison et le quartier où j’habite, la Cimenterie, reste encore périlleux. Ce qui provoque un sentiment d’horreur et d’angoisse pour moi, y compris les siens ».
Pour freiner éventuellement cette pratique notoire, les services de sécurités et de protection civile, en appui avec les populations concernées, devraient sans relâche constituer des équipes de veille et de surveillance, permettant de consolider les mesures anti-banditismes, afin de contribuer à enrayer ce mal commun.
AT