De mémoire d’homme, le métier de journaliste est bien un métier de noblesse ; celui appelé à informer et à éduquer. Car, même en dénonçant les mauvaises habitudes, cette profession contribue encore à changer et à faire changer de comportement. En d’autres termes, le journaliste qui écrit ou qui parle n’est et ne saurait être un adversaire encore moins un ennemi à abattre surtout, pendant l’exercice de son métier d’informateur. Qu’il s’agisse de la presse écrite ou de l’audio-visuel, les hommes de médias contribuent largement au développement culturel et socio-économique de nos entités, voire même à l’épanouissement heureux de nos nations. Hélas… Malheureusement que ces pauvres journalistes restent encore incompris tant par les gouvernants que par les gouvernés qui oublient et ignorent que la plume, le net et le microphone ne sont contre personne. Au contraire…. Cette irresponsabilité de la majorité des décideurs place toujours nos hommes de médias dans une consternation sans bornes. Conséquences : Des vedettes de la presse en prison par- ci ou assassinés et sauvagement tués par- là pour voir dévoilé ce qui nuit ou, peut nuire à tout un peuple.
Alors que des esprits mal intentionnés cessent. Qu’ils sachent que le journaliste de la presse d’État ou du privé exerce une fonction de service public dans l’intérêt supérieur de la Nation tout entière. L’inestimable contribution de la presse Guinéenne dans la démocratisation en cours dans notre pays en est une illustration irréfutable quoi que l’on dise.
AM