C’est un thème qui pourrait constituer, à lui seul, l’objet d’un volumineux ouvrage, fruit d’une réflexion approfondie. Il est rare d’ouvrir les pages d’un journal guinéen quelconque, de visiter un site, sans être heurté par des actes criminels. Après la bande de Mathias, Kalil le général, Ben et Mansaré pour ne citer que ceux-là. Des vols en main  armés, des enlèvements d’enfants, des légions dans la Capitale guinéenne. Personne n’y échappe. Mais comment ces malfaiteurs procèdent-ils pour faire régner une telle atmosphère d’insécurité ? Le site nrguinée.net nous donne une description édifiante. Dès qu’il pleut, les citoyens de Conakry se réveillent, quittent leur chambre pour surveiller leurs maisons.

C’est le moment favori que vise les bandits de grand chemin pour voler, braquer, piller, voire même assassiner. Leur objectif primordial, déposséder vaille que vaille les honnêtes gens de leurs  biens qu’ils ont obtenus au prix de plusieurs années de dur labeur.

Les vols perpétuellement commis à Conakry sont l’œuvre de gangs organisés à cet effet. Ils font la reconnaissance des lieux de leur future forfaiture pendant la journée.

Leurs cibles notoires sont par ordre de priorité, les nouveaux riches notoirement connus puis les maisons qui portent des antennes de TV, les boutiques et les magasins achalandés ne sont pas en reste.

Ils sont dans bien des gens, c’est le cas drogués. Souvent se déplacent dans des véhicules chargés de leur arsenal de travail barre de fer, pioches, scies à métaux, marteaux, tenaille poignards, armes à feu, bref tous objets possible de défoncer les portes d’arracher les antivols de tous les genres, de pratiquer des trous béants dans les murs et les toits.

A la faveur de pluie diluvienne, les salons vidés de leur contenu, transporter dans les véhicules qui attendent, cagoulés, ils n’hésitent pas à aller jusque dans les chambres à couchés, armes en mains. Si vous tenez à votre vie ? Aucun cri et vous contez tout l’argent que vous détenez. D’ailleurs  pour être rapide, remettez nous les clés des armoires et les valises.

La question que l’on se pose, que font la police face à une telle insécurité ? Le  drame de cette situation est que quand par bonheur on finit par arrêter certains de ces malfaiteurs, ils sont généralement relâchés après quelques heures de garde à vue. Cette impunité est d’autant plus révoltante qu’elle est achetée par l’argent obtenu à partir des crimes commis.

Le drame de la situation réside alors dans le fait que ces malfaiteurs indûment libérés reviennent souvent narguer leurs victimes. A qui la faute ?

Abdoulaye Ciré Diallo, citoyens à Kaporo : Mon frère le problème d’insécurité à Conakry, c’est dû à beaucoup de choses, en plus, avant ont recrutaient des gens dans l’armée n’importe comment. Donc, on ce demande entre les corps habillées et les civiles  qui tue et qui vole ? Donc, le gouvernement et les gouvernants doivent prendre ces responsabilités pour éradiquer ces fléaux dans notre pays. Car un pays sans sécurité, est un pays sans vie.

BIS