Pratiquer l’axe Kaloum-Enta, sur l’autoroute Fidel Castro Ruz, est devenue de nos jours un casse tête, surtout en ce mois de décembre. Passage obligé à cause de l’influence se son marché, Kaloum ressemble a nos jours à un quartier perdu et abandonné, où on vient seulement tirer profit et retourner.
Il ya quelques années, le gouvernorat de la ville de Conakry, avait réussit à mettre de l’ordre en menant une lutte sans merci contre l’insalubrité, l’occupation anarchique de la chaussée par les marchandes et marchands et les stationnements encombrants. Ce qui a entrainé le déguerpissement des gens et permis une fluidité de la circulation.
Pour Amara Sylla, cette opération est une grande envergure d’incroyable, de nos jours, les usagers éprouvent beaucoup de peine à fréquenter cette voie. En cette saison sèche, on ne parle plus des marres, mais plutôt des nids de poule et des immondices à éviter pour pouvoir rallier le centre ville.
Sur cet axe Kaloum-Enta, en passant par Donka, Madina, Bonfi, Matoto et Enta, c’est le même panorama qui s’offre à tous ceux qui le pratiquent. A cause de ces difficultés. Les transporteurs préfèrent sectionner le tronçon Kaloum-Enta en trois parties, imposant du coup aux passages le triples du transport, soit 3000GNF, à prendre ou à laisser.
Des citoyens s’indignent et accusent les autorités qui n’ont pas encore fait de leur priorité, l’aménagement de ces différents marchés. Cette situation qui reste pour le moment sans portée, pose de sérieux problèmes de circulation des populations et de leurs biens.
Cet axe est un calvaire pour nous les usagers de la route. C’est pourquoi, à cause des trous béants, des embouteillages, certains de nos amis se limitent à Gbessia, pour ne pas casser les pneus de leurs véhicules ou consommer l’essence. Nous-sommes obligés parfois de prendre la direction exposée pour arriver à destination à temps. Nous savons que cette pratique est dangereuse, mais on est obligés de le faire.
BIS