Après la mise en œuvre de la reforme agraire en mai 1959 les Etats-Unis ont menacés de réduire le quota de sucre, d’interdire l’investissement privé et de supprimer toute aide économique.
Commencement des hostilités entre les Etats unis d’Amérique
Le 1er janvier 1959, les luttes révolutionnaires à Cuba contre le régime dictatorial de Fulgencio Batista se sont culminées victorieusement et est arrivé au pouvoir le mouvement révolutionnaire dirigé par Fidel Castro.
Pour la 1ère fois se valorise la suppression du quota du sucre cubain
Le 6 avril 1960 un autre rapport d’un fonctionnement d’Etat reflétait qui ‘’ la majeur partie des cubains appuie Castro. Il n’existe pas d’opposition politique effective. L’unique moyen prévisible pour réduire ou éliminer cet appui interne est à travers le mécontentement et le désespoir basés sur l’insatisfaction et les difficultés économiques’’.
C’est dans ce contexte de durcissement des relations entre ces deux Etats, que des mesures visant à sanctionner sur le plan financier et les banques.
La politique d’hostilité, de persécution, et l’intimidation du gouvernement américain ont augmenté de force dans le secteur bancaire et financier cubain. Le harcèlement s’est encore endurci sur les institutions financières et bancaires étrangères dans le but de limiter les opérations avec cuba parce qu’il est inclut sur ‘’ la liste des pays promoteurs du terrorisme’’, malgré que la majorité des transferts se réalise en euro ou en d’autres monnaies.
En 2009 les autorités américaines ont confisqué des actifs cubains pour une valeur de 223.7 millions de dollars ; en 2010, une valeur de 248.1 millions et en 2012, 245 millions de dollars ont été gelés. Le gouvernement américain bloqué aussi les propriétés de l’Etat cubain à New York et Washington.
Autre secteur touché par le blocus américain est celui du terrorisme :
Avant la promulgation du blocus, 80% des américains qui venaient au caraïbe visitaient cuba. Dès après son établissement, l’ile s’est retrouvée exclue des bénéfices dérivant de l’expansion du secteur. S’il n’existait pas ces restrictions, il n’y aura pas moins de 25.000.000 millions d’américains qui auraient visité en bas et l’ile n’aurait pu avoir des revenus supérieurs à 16 millions de dollars (seulement jusqu’à 2016).
En prenant par référence aux études réalisées par des entreprises américaines du tourisme, on estime que l’industrie touristique cubaine a cessé de faire entrer en 2010 environ 1.668.000.000 dollars à cause des prohibitions de voyage à Cuba.
Opposition au blocus. Voté au sein nations unies
Le monde n’a pas cessé de s’opposer chaque fois de plus au blocus américain contre cuba, ainsi le démontrent les résultats des votes à l’ONU qui se réalise annuellement depuis 1992.
Résultats des votes contre le blocus nord-américain à Cuba à l’assemblée générale de L’ONU
En 1992 59 vote en faveur de la levée, contre la levée 3, abstention 71, absences 46 ; ont voté contre la levée le blocus, Etats Unis, Israël, Roumanie. En 2015 : 171 en faveur de la levée, 2 contre la levée, 0 abstention, ont voté contre la levée blocus Etats Unis, Israël.
Etablissement des relations
Les présidents de Cuba, Raul Castro Ruz et des Etats Unis Barack Obama, ont annoncé le 17 décembre 2014 à travers des communiqués, le rétablissement des relations entre les deux pays
Les deux gouvernements ont soutenu des conversations depuis juin 2013 jusqu’en Novembre 2014, et en tant que médiateur, le gouvernement du Canada avec l’appui du Vatican et particulièrement le pape François.
Les changements annoncés par le président Barack Obama dans son communiqué ont été diffusé par la maison blanche où il précise que les mesures seront mises en œuvre à travers des amendements des normes du département du trésor et le département de commerce.
Pour sa part, le gouvernement cubain a exprimé dans son communiqué, adopter les mesures de façon mutuelle de manière à rendre meilleur le climat bilatéral et annonce vers la normalisation des liens entre les deux pays, basée sur les principes de Droit International et la charte des nations unies.
Les mesures adoptées et la visite à Cuba du président Barack Obama sont des actions positives après le rétablissement des relations diplomatiques, mais la normalisation des relations entre les deux pays nécessite à ce que les Etats Unis mettent fin au blocus contre Cuba, qu’ils retournent à cuba le territoire de la base navale Guantanamo illégalement occupé et qu’ils cessent de mener des actions dirigées à créer la subversion à cuba pour renverser la révolution cubaine.
Amara Touré et Fatoumata Djiwo Diallo