Perçues comme le grenier du pays, les zones, peinent de nos jours à se doter de moyens permettant de s’épanouir et assurer son rôle de croissance économique pour le pays. L’écart entre la ville et la campagne est encore grand ; seule une politique de développement harmonieux pourra créer un certain équilibre.
Les zones rurales sont de plus en plus exposées au risque de la pauvreté, par faute de la fuite massive de ces bras valides (jeunes), source de croissance pour ces contrées. Jadis considérées comme le grenier, un constat tangible qui aura négativement contribué à appauvrir nos villages et districts, causant souvent l’exode rural des jeunes et laissant ainsi le destin des villages dans l’incertitude en vue de combattre ce cercle vicieux.
Face à ce dilemme, on assiste souvent ces pratiques en période de grandes vacances, où la plus part de ces candidats pour la ville se déplacent ; accompagnés par leur cortège d’instabilité professionnelle. Que faut-il faire ?
Ainsi, l’on rencontre quasiment les retombées négatives de ces flux migratoires (exode) dans les grandes agglomérations en occurrence la capitale Conakry ; provoquant l’excès du chômage, et éventuellement le risque de l’explosion démographique dans la cité et rendant les politiques du gouvernement difficiles.
Dans le même cadre, notre équipe de reporters s’est penchée sur les sentiments de quelques individus concernant ce secteur de la vie sociale.
Korka Bah cireur de cireur de chaussures pense « je suis venus à Conakry auprès de mon homonyme au quartier Gbessia dans le but d’exercer un métier, finalement, je me suis retrouvé à pratiquer le cirage dans les gares routières. Une manière de gagner ma vie et apporter l’assistance financière à ma pauvre mère » conclut-il.
Sekou Camara médecin signale « je suis en service à Pita depuis 5 ans, et j’envisage de dresser une demande d’affectation pour Conakry, les mesures d’accompagnement ne sont pas garanties et les difficultés techniques et infrastructurelles posent considérablement le problème, afin de mener à bien mon travail ».
Au regard des observations et les analyses sur le sujet, force est de constater que le phénomène de l’exode est plus que jamais devenu une problématique assez inquiétante pour lutter contre le chômage et bien attendu rompre avec le cycle de l’exode au grand dam de la prospérité locale.
En outre, il serait judicieux pour les politiques du gouvernement, de mettre en place une stratégie permettant de favoriser les développements de proximité surtout en matière infrastructurelle, de loisirs (Internet), de l’emploi et aussi l’appui technique, et financier en vue de freiner ce fléau.
Amara Soufiane Touré