Le secrétariat général à la présidence chargé des services spéciaux de la lutte contre la drogue, le crime organisé et l’office de répression des délits économiques et financiers viennent de mettre main sur un réseau de trafic d’être humain. La présentation de ces trafiquants s’est effectuée ce vendredi dans la cours du dit services en présence des cadres et des services rattachés au dit département.
Selon M. Traoré Daba, commissaire principal de police, directeur adjoint des offices chargés de la lutte contre le crime organisé a fait savoir que, nous sommes là aujourd’hui pour présenter un réseau de trafic d’être humain. Ce réseau a été arrêté le lundi 21 mars qui étaient au nombre de 4 personnes avec 4 filles qui voulaient s’embarquer pour le Koweït dont l’âge varie entre 17 à 30 ans. Poursuivant son intervention le directeur a fait savoir que ces des filles qu’on envoie au Moyen Orient en expédiant pour être exploiter on ne sait pas à quelle fin et au jour d’aujourd’hui 30 filles sont déjà parties. Le chargé de l’enquête à quant à lui, qu’il est temps d’attirer l’attention des autorités sur cette situation qui est combien de fois inquiétant pour notre pays. Ces filles qui quittent ici on ne connaissent pas leur destination et ce réseau est démantelé grâce aux services qui sont dans cette lutte. Ce réseau de trafic regroupe des léonais et guinéens, c’est pourquoi nous saluons la collaboration avec les services internationales évoluant dans la même lutte.
Par la voix de Alpha l’un des présumés trafiquants d’être humains, notre réseau est représenté au Koweït et les filles qui sont là qui veulent partir on les envoie et soumises à un habillement musulman dont tout le corps est couvert, et la plus part des filles qui voyagent leur parents sont informés et ces filles qui sont au Koweït travaillent et chaque fin de mois elles peuvent avoir jusqu’à 15 millions de fg et moi je suis dans ce réseau depuis fin 2016 et au jour d’aujourd’hui , nous avons envoyés 18 personnes et nous travaillons avec notre représentant laba du nom de Saliou Bah et on communique sur internet via Wattsapp.
Les victimes dont les filles ont été arrêtées ce lundi à l’aéroport à destination du Koweït ont tour à tour exprimé tout leur méconnaissance de ce réseau, et on ne savait pas que c’était grave et on s’est vu dans cette déplorable et on s’est vu appréhender à l’aéroport.
Le secrétaire général à la présidence chargé des services spéciaux et de la lutte contre la drogue et le crime organisé a mis l’occasion pour dire que nous sommes dans une situation très grave parce qu’il s’agit de trafic d’être humain. Depuis le 2 janvier 2017, on nous a signalé par un organe international, qu’il y a des réseaux en Guinée même pas un seulement qui prenne des jeunes filles et qu’on les marchande surtout dans les pays au Moyen Orient ; ça nous a vraiment intéressé on a ouvert une enquête préliminaire, il y a au moins 3 mois, ce n’est que ce 23 mars que nos services on pu mettre main sur ce réseau composé de 4 éléments dont trois garçons et une fille. Nous a fait savoir le colonel Tiégboro. Poursuivant son intervention le colonel a rappelé que dans ce groupe il ya, la nommée Aicha et le nommé Bangoura qui sont des démarcheurs, Sylla et Bah recruteurs potentiels. Abordant dans le même sens, le premier responsable des services spéciaux a souligné que presque toutes les images dont 34 passeports ordinaires, une dizaine de visa volantes ça concrétise que ce qui a été dit est vrai et quand la main a été mise sur ce mouvement de filatures, la première déclaration qu’ils nous faite, qui nous a émerveillé et écuellée est que effectivement il y a une trentaine de filles qui sont déjà parties et que le réseau ne s’intéresse qu’aux filles et ce qui est encore un problème et lorsqu’ils ont été arrêtés le 21 mars à l’aéroport international de Conakry avec une filature de Nongo en passant par le kilomètre 36 jusqu’à l’aéroport donc ils ne peuvent pas nier parce qu’ils étaient avec ses victimes.
En outre, le matin l’information a été donné par le procureur de Mafanco qui attend maintenant là les procès verbaux pour que le procès s’ouvre ; Moi je me dis quelque part ‘’c’est une question de responsabilité parentale, ce qui est rassurant c’est de dire aux citoyens de se réveiller’’.
Ce pendant quand M. Bah est venu faire des allégations, c’est ridicule au moment ou vous envoyez des filles dans un pays ou vous-même vous ne connaissez pas, vers un monsieur inconnu ou vous-même vous vous êtes connu que dans les réseaux sociaux ce qui est un important crime.
Réitérant que cette action prouve suffisamment que c’est un réseau criminel et puis que l’acte de trafic d’hommes prévu par l’article 323 du code pénal guinéen, par ma voix et mon service , on sait qu’il faut passer à l’action.
Les victimes qui sont déjà laba, c’est ça notre préoccupation le malheur dans cette situation est que quand le passeport est déposé tu pourras plus le récupéré si ce n’est pas à l’aéroport, c’est une main de se camoufouler pour échapper aux policiers, donc vous le retrouver les passeports juste après les formalités et après vous récupérez, vous montez dans l’avion, ça veut dire que vous êtes dans le nuage, c’est pour cela l’Etat est dans le droit et le devoir d’informer le public pour que ces choses soient arrêtées et que ces personnes soient trimbaler devant les tribunaux. Ces délinquants qui disent qu’ils ont envoyé une trentaine veut dire qu’il y en a plus et ceux-ci se connaissent ni d’Eve ni d’Adam, ce qui est lieu de faire, c’est de savoir si ces filles sont bel et bien rentrées au Koweït. Nous a laissé entendre Colonel Camara.
Fatoumata Djiwo Diallo