Syndicaliste, puis secrétaire  général du parti démocratique de Guinée et rassemblement démocratique Africain (PDG/RDA), s’est hissé à la tête de la jeune république de Guinée le 2 octobre 1958.

Né en 1922 à Faranah, sekou toure est issu d’une famille  traditionnelle mandingue et musulmane. Le jeune sekou fut excommunier par les autorités coloniales d’alors pour ses actes subversion ; autodidacte reconvertit, sekou Touré aura la charge des destinées de la république de Guinée du 2 octobre 1958 au 26 mars 1984. 33 ans après sa disparition il reste pour certains, un homme travailleur et patriote, un dictateur pour d’autres. Devant cette imbroglio politique, sociale voir même Etatique (parti unique au sommet de l’Etat), sekou touré était tant bien que mal un personnage culte pour ¾ des guinéens rendant ainsi à la Guinée sa fierté culturelle et identitaire.

Rayonnant sa politique extérieure, le système parti Etat PDG-RDA, était tout de même dans une position de non alignement durant la période de la guère froide (opposition ouest- est). Qu’à cela n’empêche, avec sa diplomatie active, il a su néanmoins redorer l’image d’une Guinée quasiment exemplaire en matière culturelle, évidemment sur la création des sections culturelles au sein des quartiers du pays d’où le triomphe le ballet africain de Guinée.

Craignant la répression de son régime, plusieurs de nos compatriotes guinéens sont partis en exil, certains d’entre ont certes connu la répression, la prison et les mauvais traitements des milices pro-régime.

Toutefois, au cours de sa vie d’Etat, la jeune république de guinée était certes exemptée du chômage endémique, de la corruption, l’une des caractéristiques de sa gouvernance. Ainsi, visiblement le népotisme, était sans doute les traits marquants de son passage au sommet de l’Etat.

En revanche, les années Sekou Touré aura été pour les guinéens une période de nostalgie, de culture, de la diplomatie active, de crainte, de répression et également l’apogée du redressement des guinéens.

AM