Les habitants de Conakry pour ne pas dire de la Guinée, sont-ils condamnés à subir l’absence cruelle d’eau et de l’électricité ? Une question d’autant d’actualité que les délestages s’amplifient et augmentent tous les jours.

Si quelques quartiers étaient victimes au départ de ce fléau du 3ème millénaire, aujourd’hui aucun quartier de la capitale n’est à l’abri. De même, l’eau également se mêler dans la crise et se raréfie dans les robinets pour compliquer d’avantage la vie des pauvres citoyens de Conakry.

En effet, depuis presque deux ans, les deux besoins élémentaires mais vitaux que sont l’eau et l’électricité semblent progressivement fuir les populations de la cité pour devenir des denrées très rares.

Face à un tel calvaire, les populations ne cessent de s’interroger sur les causes réelles de cette invivable situation, que les guinéens à tord ou à raison, avaient cependant jugés vaincus. Surtout à raison puisque depuis dans les 90, les guinéens, du moins ceux qui vivent dans la capitale et même des préfectures voisines, ont été habitués à la fourniture régulière d’eau potable.

Mais depuis,  les quartiers de Conakry lentement mais progressivement et totalement semblent déchanter. Avec des délestages qui  ont fini par se généraliser malgré la présence du barrage hydroélectrique de Kaleta, et qui frappe jusqu’à des moins certains quartiers, rien n’empêchent les citoyens de croire, qu’ils sont revenus à la situation d’antan.

Devant cet embarra, les plus sévères affirment que la situation s’est même empirée ces derniers temps. Au point que les guinéens qui interprètent nerveusement la société des eaux de Guinée (SEG), ne semblent guère les rassurer.

Toutefois, si les concitoyens s’accordent à garder l’espoir à l’attente du lancement du barrage de Kaleta, du coté de la SEG, on continu à observer un silence pérenne qui, aux yeux de certains observateurs, frisent le mépris pour les consommateurs qui nécessitent même du traitement d’eau.

Des inquiétudes qui sollicitent des explications claires de la part du Directeur général de la société des Eaux de Guinée. En attendant une future amélioration, l’électricité et l’eau ont pour l’instant, des denrées rares pour les habitants du château d’eau de l’Afrique Occidentale. A quand le bout du tunnel ?

AST