La Guinée à l’instar de plusieurs pays musulmans a débuté le mois saint de ramadan ce samedi 27 mai 2017, dans un contexte assez instable pour le panier de la ménagère. Bien avant cette annonce, les populations de Conakry dans son ensemble, en particulier chez les ménagères fustigeaient la cherté des denrées de premières nécessités.
En effet, d’après de multiples situations auprès des femmes au foyer, elles déplorent la situation conjoncturelle aux marchés. du marché Niger de kaloum, en passant par Madina et ceux de bonfi jusqu’à Enta sont quasiment identique, en termes de valeur.
Aussi, vient se greffer l’anarchie sur le prix des articles en fonction de l’humeur des commerçants. Au regard de nos observations, ces marchands réglementent eux même les prix des produits, sans pour autant se baser au cahier de charge émanant du ministère de tutelle.
Certes, nous constatons également, la mise en circulation des produits obsolètes au su et au vu de tout le monde. Ces pratiques seraient généralement ponctuées de la corruption et le laxisme de certains acteurs de la douane nationale ou du bureau de Veritas, mettant ainsi la santé des populations enjeux.
Fatoumata sira sy citoyenne de Conakry « je voudrais profiter de votre micro, exprimer mon inquiétude sur l’attitude de nos opérateurs économiques, de faire en sorte, de contribuer à la mise en valeur du mois saint de ramadan en Guinée. Ceci dit, de rendre les marchés plus abordables pour les citoyens lambdas, regardez, si on compare notre pays à beaucoup de pays en majorité musulmane, comme l’Afrique du Nord et autres, pendant ce mois bienheureux, c’est le moment de se rapprocher avec son créateur, rendre les choses aisées, propices en vue de s’attendre à un lendemain meilleur. Je lance cet appel à leur égard non seulement ils sont en grande partie de la foi islamique, mais aussi de ne pas tenir en compte les choses qu’ils subissent au niveau douanier, voir étatique ». Lance telle.
Kemo Keita administrateur civil « chaque année c’est presque pareil sur ce sujet, les acteurs économiques y compris l’Etat, devraient conjointement ficeler un programme spécial en matière de la régulation des prix à l’échelle nationale. Puisque nous sommes dans un système de libéralisation, chaque partie doit en amont recenser leurs avantages et intérêts afin de trouver une solution permettant d’aider les guinéens. » Propose t-il.
Actuellement, les taux de changes informels sont quasiment stables, ce qui favoriserait éventuellement un équilibre au niveau des marchés.
Am Touré