Dans nos sociétés traditionnelles, il était rare de rencontrer une fille de 19 à 25 ans non encore mariée ou fiancée. Mais aujourd’hui cette tendance a presque  disparu au profit d’une nouvelle génération livrée à elle-même et quelques fois sans aucun repère.

Avant le mariage était considéré comme un acte sacré. Il exprimait l’amour, l’union entre deux personnes, mais aussi entre deux familles, deux tribus et plusieurs communautés. Donc, pour garantir le lien, il fallait impliquer les religieux, c’est-à-dire la mosquée ou l’église, la parole d’honneur des sages, le témoignage des deux familles, le tout soutenu par la dot selon des moyens. Mais par manque de moyens avoué ou inavoué par les parents du prétendant, les beaux –parents pouvaient se contenter de la bonne conduite ou d’un simple engagement au remboursement au moment propice. Le divorce, bien que prévu, était rare pour ne pas dire quasi-inexistant.

Qu’est-ce qui se passe avec la nouvelle génération ? Il n’est pas rare de constater que dans

Certaines familles, les filles peuvent continuer à rester sous le toit de leurs parents, même. Après 35 ou 40 ans sans mari, ni prétendant. Il est aussi fréquent de voir les filles non mariées chez  leurs parents, fréquenter les mosquées, surtout les vendredis, avec les noix de colas, pour demander des prières et bénédictions afin que leurs enfants trouvent enfin un preneur.

Généralement, une telle pratique est du ressort des filles qui sont en désespoir de cause. Celles qui ont perdu l’espoir après avoir roulé dans la farine par plusieurs hommes. Dans telles conditions, il n’est pas évident que la candidate tombe sur l’homme de son goût, la plupart des cas. La fille à l’attente toujours du roi ou plus riche, pourra s’étonner : oh ! Non, ce mec n’est pas de ma classe, je préfère attendre, mais jusqu’à quand ? Or, le temps file et avec une fille, l’âge aussi. Tandis que les candidats eux se font de plus en plus rares avec la conjoncture qui règne.

D’autres filles par contre, sont victimes de leurs propres caprices. Elles sont exigeantes envers leur fiancé à qui l’on demande de l’impossible. Elles peuvent également, sans l’influence de leurs parents, refuser le mariage avec un homme de caste ou moins nanti.

De nos jours, le rêve d’une femme consciente, c’est d’avoir un métier et surtout un mari pour ne pas mourir célibataire. Mais le plus important est de retenir que le bon comportement d’une femme est plus beau que sa beauté ou sa richesse.

BIS