Nul n’ignore l’importance de réaliser des caniveaux dans une ville. Ces petits ouvrages, placés de chaque côté de la chaussée, permettent d’évacuer les eaux de ruissellement, les empêchant de stagner sur la chaussée. Alors les curer, ne résulte qu’aux règles d’hygiène pour éviter la propagation des maladies notamment hydriques. Donc à tout moment, ces ouvrages doivent être assainis en raclant tous les corps étrangers qui s’y trouvent.

Malheureusement à Conakry, cette règle ne fait pas fi. Car les caniveaux sont de simples dépotoirs où les citoyens viennent jeter toutes sortes d’ordures ignorant  les règles élémentaires. A quelques endroits où ces ouvrages, les gens se livrent aux actes d’incivismes impardonnables.

Ce qui fait que notre Capitale se noie dans les marais des ordures malgré des efforts de canalisation entrepris dans le cadre de l’assainissement de certains Communes où prolifèrent alors mouches et moustiques, vecteurs de maladies comme le paludisme qui tue nombre de nos compatriotes.

En tout cas, en ce mois d’aout, une opération d’envergure a été déclenchée pour curer ces caniveaux qui ont le plein ou complètement bouché. Partout dans la ville, le vase a débordé. Et l’opération dit-on, a été vivement salué par les capitalistes qui ont la peine à se débarrasser de ces  ordures qui ont même pris la couleur de la saison. Et elles ne semblent gêner pas grand nombre de citoyens, agressant ainsi la morale citadine avec fougue.

Abdoulaye Soumah, apprécie bien ce travail de curage, mais reste cependant pessimiste quant à la finition. Tout de même, il exhorte ceux qui l’exécutent de procéder aussi au ramassage au fur et à mesure qu’ils retirent ces ordures des caniveaux.  Sinon, ajoute-t-il, ce sera une peine perdue.

Alors, Conakry étant une zone pluviométrie abondante, ces travailleurs de service d’assainissement doivent tout faire pour dégager ces ordures hors de la ville. Parce que ce phénomène connait son paroxysme dans nos marchés où les ordures envahissent ces places de fortune improvisées pour les domiciliés qu’elles obstruent certains passages. Sans compter que ces lieux d’approvisionnement des denrées, des condiments et autres aliments, sont souvent envahis par les eaux de ruissellement en provenance  des caniveaux. Sans perdre de vue, ces immondices qui s’a morcellement avec cette pluie qui n’arrête de profiter largement de sa saison.

BIS