Mise en pratique depuis plus de cinq ans à Conakry, les motos-taxis occupent une place de choix dans les activités urbaines (défi d’embouteillage, accès à n’importe quel coin ou encore à sa disponibilité). Elles constituent également une source de revenu fiable aux jeunes afin de subvenir aux besoins.
En dépit de son importance, elles figurent certainement parmi les fauteurs de troubles sur le trafic routier de la capitale. Certes, les faits démontrent partiellement par les mauvaises attitudes des motards sur la circulation routière dans la cité, quand bien même elles circulent pêle-mêle, allant ainsi aux sens contraires par ci, par là. Du centre-ville Kaloum, via Dixinn en passant Matam jusqu’aux quartiers périphériques de Conakry, l’on aperçoit les mêmes réalités.
Evidemment, ces conducteurs sans scrupules exercent ces tares au su et au vu de tout le monde ; sans qu’ils ne soient autant inquiétés par les agents routiers, sauf quelques rares cas. Ces comportements incivils sont presque devenus la monnaie courante des usagers de motos-taxis.
Comment pourrait-on freiner ce fléau et quel mécanisme faut-il mettre en place pour l’éradiquer ? Difficile de répondre.
Cependant, la police en tant que garant de la circulation routière devrait spécifiquement trouver des voies et moyens en vue de mettre fin à ce désordre qui mine le trafic routier de la capitale. Par ailleurs, elle devrait toutefois statuer davantage pour la bonne marche du réseau routier.
Ousmane Kébé citoyen de Conakry « sincèrement je condamne les policiers corrompus, qui ne se soucient guère de l’intérêt public. S’ils respectaient convenablement l’éthique et la déontologie de leur métier, on n’aurait pas vu cela. Les gens doivent impérativement se soucier pour l’intérêt collectif avant d’y penser à eux seulement. En ce qui concerne, les motos-taxis, je pense quand ils enfreignent l’ordre public, devraient répondre à la rigueur de la loi. » A-t-il martelé.
Bien qu’elles ne soient utiles, les motos-taxis constituent désormais l’une des pièces maitresses de l’indiscipline routière de la cité.

A Toure