La dégradation des routes, une réalité à Conakry. Elles sont dans un état de dégradation très poussée. Par-ci, par-là, des trous sont rencontrés le long de nos routes. Nous le savons bien, qu’à Conakry, les routes sont petites mais aussi mal faites. Quand c’est la saison sèche, le déplacement est moins douloureux. Mais en période des pluies, c’est tout un calvaire, souvent avec pour conséquence, des embouteillages, la destruction de voitures et autres problèmes. Les routes, chez-nous, sont souvent laissées à elles mêmes. Pareil pour les infrastructures publiques, une fois qu’une route est bitumée, les véhicules et autres engins roulants circulent sans problème avec moins d’embouteillage.
Que dire, de cette négligence coupable de la part des responsables de Service d’Entretien Routier ?
Est-ce que ces routes sont faites dans les normes ? Le budget voté pour ce service, comment ce fond est-il géré afin de rendre ces routes à leur juste valeur ? Voilà tant de questions qu’on l’on pourrait se poser. Apparemment, on a même l’impression que les responsables de service d’Entretien Routier ne s’en foutent pas mal des problèmes causés par ces routes. Animés qu’ils sont d’une seule ambition, s’enrichir sur le dos des contribuables guinéens. Une fois dans leurs voitures cylindrées, ils gravissent facilement les chemins sans aucune difficulté. Et tant pis pour les autres qui doivent vivre ‘’ l’enfer’’ sur ces chemins. Autres remarques, les bitumes sont mal faites, parce qu’elles n’ont pas pour la plupart des cas une durée dépassant 3 à 5 ans de garantie. Comment alors l’argent destiné à ce service est-il géré par les chefs ? Pourtant, tout est calculé et versé dans l’espoir d’avoir des routes dignes de nom. Hormis cela, les citoyens de certains quartiers sont responsables de la dégradation des routes. Lorsqu’il y a des manifestations, les grévistes brûlent les pneus sur la chaussée, cassent de gros cailloux sur la voie publique pensant faire du tord aux autres. A vrai dire, nous soufrerons encore pour longtemps de ce manque d’éducation civique de nos concitoyens. Quand les rues sont trouillées, suivis de cailloux, une fois qu’il pleut, elles se remplissent d’eau et la circulation est compliquée d’avantage. Surtout quand les fossés n’existent plus, la chaussée est devenue un dépotoir d’ordure qui se remplie d’eaux stagnantes. Il faut donc à cette période, rouler le plus doucement que possible pour éviter de s’éclabousser avec des eaux souillées de ce genre. Des mesures draconiennes doivent être prises par les dirigeants mais aussi les citoyens pour préserver nos routes. Trouver des solutions valables pour réparer ces routes qui se trouvent dans un état déplorable. Mais aussi faire une prise de conscience à tous les niveaux sinon le pays continuera toujours à s’effondrer dans ce genre de comportement. A dire sans commentaire, le regard est tourné vers le FER. Nous y reviendrons.

Martra