La capitale guinéenne a été récemment, le théâtre d’une pluie torrentielle qui a entrainé de dégâts matériels importants et de pertes en vies humaines dans les foyers ou concessions.

Nombreux quartiers par endroits étaient submergés, faute de canaux d’évacuation, empêchant les piétons et les motards dès fois même des voitures de circuler. Dans les quartiers Kamelya Barbassia, Angola et alentours, on a enregistré des vagues d’eau occupant tous ces espaces vides. Dans les cours voir l’intérieur des bâtiments, on assistait au même scénario. Avec ces averses répétées, une dizaine de familles (famille Baldé) a payé la plus lourde tribu.

Ce douloureux événement est survenu, au moment où personne ne s’attendait à de telles averses ou à une si forte pluie qui a dérangé plus d’un. Tôt dans la matinée du samedi 25 juillet, Conakry s’est réveillé sous un ciel couvert du cumulo nimbus. Tout a commencé à 9 heures avec cette brise marine glaciale qui arrosa toute la ville accompagnée de légères averses. Entre temps, une forte et torrentielle pluie s’abattra sans répit sur Conakry. Nombreux quartiers dont Kamelya Barbassia et Angola seront alors plongés dans la consternation avec la perte d’un bébé de 2 mois dont la mère était au marché. Aux alentours, le même scenario ou le drame s’est produit à la minière notamment à la jetée, lorsqu’une voiture de marque Isuzu, transportant les enfants d’un grand commerçant, Mamadou Baldé communément appelé ‘’Sans loi’’ s’est engouffrée dans un fossé non couvert, complètement envahi par les eaux de ruissellement. Sur le champ, le plus jeune, Thidiane Baldé, âgé de 21 ans, s’est noyé et retrouvé mort après avoir refoulé par la marée montante. Les deux autres frères coincés dans la voiture, ont été sauvés et conduits à l’hôpital pour d’intenses soins.

A Kamelya Barbassia et Angola, cette scène d’inondation a provoqué la démolition de certains édifices et autres biens matériels. Aussi, elle a crée de l’anxiété et d’amertume pour les habitants de ces localités et riverains qui avaient accepté de démolir une barrière érigée en béton pour drainer toutes ces eaux.

A écouter certains témoins sur les lieux, «  cette inondation a été provoquée par des constructions anarchiques ou la construction d’un grand magasin, appartenant à une famille libanaise (Alhassane). Chaque fois qu’ils aient averses, cet édifice empêche le passage d’eau. Ce qui constitue un véritable calvaire pour les voisins » précise ce sinistré.

Pour l’heure, les citoyens sinistrés de ces deux quartiers vivent à la merci de la nature après avoir enregistrés de lourdes pertes matérielles